~ Critique ~
Gone - La faim

Gone - La faim, Michael Grant ★★★☆☆

Éditeur : Pocket
Collection : Pocket Jeunesse
Première parution : 4 mars 2010
Traductrice : Julie Lafon

Présentation de l'éditeur : Cela fait trois mois que les enfants de la petite ville californienne de Perdido Beach sont piégés dans une bulle qu'ils ont baptisée la Zone. Trois mois que tous les habitants de plus de 15 ans ont disparu. La nourriture commence à manquer, la famine s'annonce et personne n'a de solution. Bientôt des dissensions éclatent entre les " mutants ", qui développent des pouvoirs surnaturels, et les " normaux ". Le chaos s'installe en ville. Sans compter qu'un danger bien plus terrible menace les habitants de la Zone. L'Ombre, une créature inquiétante terrée dans les collines, appelle ses serviteurs. Elle s'est réveillée. Et elle a faim.

Mon avis : Je n'avais pas été franchement transcendée par le tome un, même si la lecture m'avait été assez agréable. Ce deuxième tome, à l'intrigue tout aussi prévisible que le premier, m'a fait le même effet que son prédescesseur. J'ai aimé, mais il y a un "mais". Et je pense avoir mis le doigt sur ce qui ne me va pas : c'est un monde d'enfants. Et pour une maniaque de l'ordre comme moi, l'anarchie est mon pire cauchemar.

Michael Grant nous livre un nouvel opus avec une touche d'action en moins, mais un peu plus de réflexion quand on tire les leçons des aventures de Sam et companie.  L'intrigue s'étoffe, se complexifie à la fois, et nous laisse découvrir la face cachée de l'iceberg. Une face bien plus fantastique que je m'y attendais. L'évolution de la société que les personnages tentent de construire m'a intriguée et je pense que Michael Grant a écrit les choses telles qu'elles se passeraient si une telle chose se produirait dans la réalité.

Depuis le premier tome, j'ai appris à me concentrer sur les points forts de cette série : le style d'écriture, simple mais efficace, et la richesse des détails de ce monde. J'ai eu beaucoup de mal à me rapprocher ou m'attacher aux personnages qui sont, comme je l'avais dit dans ma critique du tome un, des clichés ambulants. Les relations entre certains d'entre eux sont intéressantes, cependant, et on ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'on aurait fait à la place de Astrid ou Albert.

Trois sur cinq toujours pour Michael Grant et sa série Gone. J'ai compris à la fin de ce roman que je le conseillerais plus aux fans d'Harry Potter ou d'A la croisée des mondes de Philip Pullman. Les derniers lecteurs et lectrices innocents qui n'ont pas été corrompus par les Herondale, les Fuentes, les Cullen et companie.

Merci à Pocket Jeunesse et Maud !

~ Critique ~
Gone

Gone, Michael Grant ★★★☆☆

Éditeur : Pocket
Collection : Pocket Jeunesse
Première parution : 7 mai 2009
Traductrice : Julie Lafon

Présentation de l'éditeur : Imaginez. En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.

Mon avis : Dès que j'ai entendu parler de Gone et du monde sans adultes créé par Michael Grant, j'ai aussitôt... flippé. J'avais dernièrement lu Le jardin de ciment de Ian McEwan dans lequel justement des enfants se retrouvaient livrés à eux-mêmes. Et dans ce roman-là, les choses avaient franchement, mais alors franchement, dérapé. Dieu merci, l'auteur de Gone nous plonge dans une aventure bien plus palpitante et bien moins dérangeante.

C'est toujours déstabilisant de se retrouver dans le feu de l'action dès les premières pages, mais j'ai appris à m'y habituer et au moins, on ne piétine pas. Le roman commence alors que les adultes disparaissent et le groupe que nous allons suivre tout au long se laisse vite emporter dans l'intrigue que Grant leur réserve. C'est un groupe d'adolescents assez cliché, il faut le reconnaître, car chacun a un trait de caractère propre qui contre-balance avec celui des autres. C'est un groupe qui se complète, avec ses divergences et les leçons que tous peuvent tirer au contact les uns des autres.

Certains détails m'ont dérangée, mais il faut jouer le jeu pour en venir à bout de cet intimidant pavé. Et quand on joue le jeu, ça marche ! Malgré quelques lenteurs à certains moments, l'action est omniprésente, l'atmosphère dans lequel les personnages évoluent est mystérieuse, inquiétante et plutôt violente pour un "monde d'enfants". On se laisse emporter par quelques émotions par ci par là, mais j'aurais aimé que la flamme prenne un peu plus.

Trois étoiles sur cinq pour Gone. Pourquoi ? C'est cruel, je sais, mais ma dernière lecture est Clockwork Prince de Cassandra Clare. C'est comme un enseignant qui corrige des copies. Il suffit qu'une copie assez bonne tombe après une excellente copie pour qu'il se retrouve avec une note moins terrible que ce qu'il méritait. C'est exactement la même chose xD

Un grand merci à Pocket Jeunesse et Maud !

Publication de mon livre : j'ai besoin de vous !

Peu de personnes le savent, mais j'ai écrit cette année un roman jeunesse qui a plu aux éditions Persée qui souhaitent me publier !
Cependant, il me faut trouver 150 pré-acheteurs pour réaliser mon rêve !
Je compte sur vous et j'espère pouvoir vous donner l'opportunité de me lire !

Vous trouverez ici la page facebook de mon livre, ainsi que les liens vers le bon de souscription à télécharger pour la pré-commande :



Merci à vous tous et toutes !

~ Critique ~
Clockwork Angel

The Infernal Devices : Clockwork Angel
Cassandra Clare ★★★★★
(lecture en V.O.)

Éditeur : Margaret K. McElderry Books; First Edition edition
Première parution : 31 août 2010

Présentation de l'éditeur : La magie peut être dangereuse, mais l'amour l'est bien plus encore.

Tessa Gray, seize ans, traverse l'océan pour retrouver son frère en Angleterre. L'époque est au règne de la reine Victoria et des événements terribles l'attendent dans le Londres des Créatures Obscures, là où Vampires, Sorcières et autres êtres supernaturels hantent les rues à la lueur des réverbères. Seuls les Chasseurs d'Ombres, des guerriers créés pour diriger le monde des démons, font régner l'ordre parmi le chaos.

Kidnappée par les mystérieuses soeurs Dark, membres du Pandemonium, une organisation secrète, Tessa apprend rapidement qu'elle-même est une Créature Obscure, dotée d'un don pour le moins rare : le pouvoir de se transformer, à volonté, en n'importe quelle autre personne. Qui plus est, le Magister, le lugubre personnage qui dirige le Pandemonium, est prêt à tout pour s'approprier le pouvoir de Tessa.

Seule et en grand danger, Tessa trouve refuge chez les Chasseurs d'Ombres de l'Institut de Londres, qui lui promet de retrouver son frère si elle se sert de son pouvoir pour les aider. Elle y fait la connaissance de deux amis entre lesquels elle se sent vite déchirée : James, dont la beauté fragile cache un sinistre secret et Will, dont tout le monde prend soin de garder à distance cet esprit acerbe aux prunelles d'un bleu sombre comme les abysses et aux humeurs fort bien légères. Tout le monde, sauf Tessa. Leurs recherches les mènent tout droit au coeur d'un redoutable complot qui menace la vie des Chasseurs d'Ombres et Tessa comprend alors qu'elle devra choisir entre sauver son frère ou aider ses nouveaux amis à sauver le monde. Et elle réalise également que l'amour peut être la magie la plus dangereuse de toutes.

Mon avis : Aujourd'hui et pour la première fois depuis pas mal d'années, j'ai pris une sacré gifle. Et pas des moindres, puisque c'est Will Herondale qui m'en a gratifiée.

Cassandra Clare doit être une Fée. Elle nous fait autant bien que de mal, avec ses romans, si bien que je lui suis reconnaissante autant que je lui en veux de me faire sombrer -- encore une fois -- dans une dépendance alarmante vis-à-vis de ses écrits. Mais cette fois-ci, contrairement à son autre saga en cours, La cité des ténèbres, je suis médusée non seulement par ses talents de conteuse d'histoires et d'écrivain, mais aussi par ses capacités de recherches, de critique et de perfectionnement.

Cette fois-ci, fini le New York moderne et superficiel, nous sommes à Londres en pleine Victorian era, dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Le contexte historique, la société, les moeurs, ... tout est différent. Victoria règne sur l'Empire Britannique, les fumeries d'opium et les bordels sont les principales distractions de bon nombre de ces gentlemen, les ladies mènent posément leur vie de mère et d'épouse et les Chasseurs d'Ombres bottent les fesses des Créatures Obscures. Cassandra Clare a merveilleusement bien planté ce passionnant décor dans les moindres détails, jusque dans les dialogues et les registres de langues. C'est là un des points du roman qui m'a le plus scotchée.

J'ai la nette impression que Cassandra Clare a comme amélioré (oui, c'était possible) ses capacités à donner vie à des personnages épatants, méchants, gentils ou même des sales cons, dans le cas de Will. Parlons de Will, justement. J'ai eu peur, au début, lorsqu'il a fait sa deuxième apparition. Je me suis dit "Oh non, pas de Jace numéro 2, on en a bien assez d'un". J'avais peur que Clockwork Angel soit une simple copie de La cité des ténèbres, décalée deux siècles en arrière. Mais en fait, Will est tellement différent de Jace ! Dans La cité des ténèbres, le lecteur cerne rapidement Jace en découvrant son passé et les blessures qu'il lui a engendré. On ne lui en veut pas d'être ce garçon prétentieux, imbu de sa personne et odieux avec le premier dont la tête ne lui revient pas. Le mystère qui plane autour de Will le rend aussi attirant qu'antipathique. Il est séduisant, mystérieux, bon Chasseur d'Ombres, cynique, sûr de lui, et se fiche éperdument de tout et tout le monde. C'est le garçon qu'on adore détester et qui pourrait bien prendre la place de Jace dans le coeur des fans des romans de Cassandra Clare. Et franchement, j'y crois !

Je tiens vraiment à parler des personnages de Clockwork Angel, parce que c'est grâce à eux que je n'ai pas pu lâcher le livre. L'intrigue est certes fascinante, il n'empêche qu'à elle seule, le roman aurait été bien plus terne. Tessa, l'héroïne, est, à l'instar de Katniss dans Hunger Games, le personnage à travers des yeux duquel l'histoire n'est que plus belle et plus intense. C'est une jeune femme bien ancrée dans son époque, ce qui lui évite d'être une rebelle insolente et agaçante, qui laisse parler son coeur sans pour autant être une idiote, ce qui est plutôt rare dans le monde du YA. J'ai eu un véritable coup de coeur pour Jem, le parabatai de Will, et c'est la première fois que mon coeur balance entre deux garçons dans le même roman. Je ne vous en dis pas plus, parce que j'écris une critique et non un roman, mais le coeur y est, vraiment.

Clockwork Angel a de très loin mérité ses cinq étoiles. J'en aurais bien mis six, mais à quoi bon ? Et je crois bien que je ne sais plus qui est Jace Wayland-Lightwood-Morgenstern-Herondale. Merci Will Herondale, merci Jem Carstairs. Et merci Cassie Clare, quand même.

~ Critique ~
Si je reste

Si je reste, Gayle Forman ★★★★☆

Éditeur : Oh! Éditions
Première parution : 16 avril 2009
Traductrice : Marie-France Girod

Présentation de l'éditeur : Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis...Et puis vient l'accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d'abord, elle entend tout ce qu'on dit autour de son lit d'hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C'est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans. Si je reste est une merveilleuse histoire d'amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l'essentiel, à la place de l'amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s'habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.

Mon avis : Il y a deux sortes de livres, pour moi. Les livres qu'on lit pour leur suspense, l'intrigue et les surprises à couper le souffle, les personnages plus vivants et hauts en couleurs les uns que les autres. Et il y a les livres qu'on lit pour les apprécier comme un beau moment figé dans le temps. On s'arrête un instant et on apprécie la beauté des mots alignés les uns derrière les autres et donnent un sens à des situations banales. C'est ce que j'ai ressenti en lisant Si je reste de Gayle Forman. Je me suis laissée émouvoir par une histoire simple et hélas, comme on en voit tous les jours : l'éclatement d'une famille causé par un accident de voiture.

Gayle Forman a écrit un roman court sans prétention et agréable à lire de par sa simplicité. L'histoire de Mia amène le lecteur a se glisser dans sa peau et vivre le même dilemne : partir ou se reconstruire dans un monde sans famille. À travers des flashes-backs, on découvre la vie de la jeune fille avant l'accident, on fait la connaissance de sa charmante famille, ses amis et Adam, avec qui elle file une histoire houleuse mais débordante d'amour. Mia nous raconte des anecdotes qui ont fait d'elle ce qu'elle est à présent, tandis qu'elle oscille entre la vie et la mort sur un lit d'hôpital, entourée des derniers proches qu'il lui reste.

Si je reste ne me marquera pas par le plaisir que j'ai pris à le lire, mais par ce que j'ai ressenti en tournant les pages. Pas mal de tristesse, de compassion et d'espoir. Ce n'est pas ce que j'aime vivre lorsque je me plonge dans un livre, mais il n'empêche que j'en ai tiré pas mal de leçons. Notamment les conséquences que peut engendrer un simple choix, un choix qui paraît peut-être anodin, mais finalement crucial. J'ai également compris qu'on a toujours le choix et que personne ne peut nous influencer véritablement. Que personne ne peut choisir à notre place la vie qu'on veut mener.

Je ne me précipiterai pas sur le tome 2, Là ou j'irai, bien que je sois quand même curieuse de savoir ce que deviennent les personnages, d'après ce que j'en ai lu du synopsis. S'il y a quelque chose qui m'a énormément manqué dans ce livre, c'est bien une touche de surnaturel. Ou une note de Jace Wayland. Oui, je crois que c'est ça. Bon sang, il va vraiment falloir que je me calme.

Astuce : où et comment trouver des livres à petit prix ?


Cela n'a sûrement échappé à personne : les livres sont chers. Avec une moyenne de 10 euros par livre, des prix en constante augmentation et des catalogues qui nous présentent toujours des titres plus alléchants les uns que les autres, il est souvent difficile pour nous de d'acheter tous les livres qu'on souhaite dévorer.

Voici quelques conseils qui pourraient vous être utile, si, comme moi, votre budget "livres" est un peu serré.


EMPRUNTER, ÉCHANGER

Pratique pour ceux qui ont les yeux plus gros que le ventre, emprunter est un bon moyen de lire autant de livres qu'on le souhaite sans vider le porte-monnaie et remplir la maison de livres qu'on ne lira peut-être qu'une fois.
- Allez à la bibliothèque de votre ville, où l'abonnement à l'année est souvent moins cher que l'achat d'un livre seul. Si la bibliothèque ne propose pas les livres que vous cherchez, notez-le dans le cahier des suggestions ou à l'accueil !
- Si vous êtes lycéen ou étudiant, n'oubliez pas d'aller jeter un coup d'oeil au C.D.I. ou à la B.U. !
- Vous pouvez également aller sur le site Livraddict, qui facilite les prêts et échanges de livres entre internautes.

ACHETER, MAIS SANS SE RUINER

Si, comme moi, vous aimez voir votre bibliothèque se remplir et lire et relire vos livres préférés, voici un moyen de dénicher des livres à (plus) petit prix.

Librairies : certaines librairies proposent à l'année des petites réductions aux lycéens et étudiants, renseignez-vous auprès de votre libraire. Existe t-il une carte de fidélité qui récompensera vos achats ?Le Furet du Nord, par exemple, propose 5% sur présentation d'une carte de lycéen ou d'étudiant, en plus de la carte Furet, qui, à long terme, vous permet d'obtenir d'autres avantages.

Internet : l'achat sur internet est, pour moi, LA solution pour acheter des livres à prix moindre. Certes, le charme des étalages de livres et de l'odeur de papier n'est pas là, mais croyez-moi, votre banquier vous aura à la bonne.

Amazon, the Book Depository, eBay, Better World Books, AbeBooks, ... beaucoup de plateformes vous proposent des livres neufs à un prix sensiblement moins cher qu'en librairie. Ces sites grouillent également de vendeurs, pros ou particuliers, des quatre coins du monde beaucoup moins gourmands en chiffre que la fnac.

BookFinder : un site fantastique vous permet de faire le tri parmi toutes ces adresses et trouver LE livre que vous voulez au MOINS cher : BookFinder.com. Certes, le site est en anglais, mais vous pourrez quand même chercher votre livre dans la langue, l'édition et l'état que vous désirez. Après avoir lancé votre recherche, il ne vous reste plus qu'à faire le tri et trouver l'exemplaire le moins cher sur internet !


Petit détail mais d'importance capitale de part son influence sur le prix : l'état du livre. Neuf,  comme neuf ou d'occasion, c'est à vous de voir, mais sachez qu'un livre de seconde main et en général deux fois moins cher qu'un livre jamais ouvert.

Si vous avez d'autres conseils à ajouter à cet article, n'hésitez pas à laisser un commentaire !

La cité des ténèbres : Cassie Clare dévoile un extrait de City of Lost Souls

Pour récompenser ses fans d'avoir encore voté et assuré le succès de Jace au "YA Crush Tourney", Cassie Clare nous fait parvenir un extrait de City of Lost Souls, le 5ème et avant-dernier tome de la saga La cité des ténèbres. Attention, cet extrait est... disons... déconseillé aux moins de 13 ans. Et encore... je dirais que c'est destiné à un public très très averti.
- Que se passe t-il ?
C'était Jace. Il venait de se frayer un chemin parmis la masse de danseurs. Presque tous les jeux de lumière se concentraient sur lui et des gouttes argentées s'accrochaient à ses cheveux dorés.
- Clary ?
- Désolée, dit-elle en se relevant. Je me suis perdue dans la foule.
- J'avais remarqué, dit-il. Une seconde, je dansais avec toi, et l'autre seconde, tu avais disparu et un loup-garou très obstiné essayait de me déboutonner mon jean.
Il prit la main de Clary et ses doigts encerclèrent doucement son poignet.
- Tu veux rentrer à la maison ? Ou bien préfères-tu dancer encore un peu ?
- Dancer encore un peu, dit-elle, le souffle court. Tout va bien ?
- Allez-y (Sebastien se tenait contre la fontaine, les mains appuyées derrière lui sur le rebord, son sourire comme les lames d'un rasoir). Ça ne me dérange pas de surveiller.
Une image traversa la vision de Clary : le souvenir d'une empreinte de main sanglante. L'image avait disparu aussi rapidement qu'elle était apparue et Clary fronça les sourcils. La nuit était trop belle pour penser à des choses désagréables. Elle se retourna et regarda un instant dans la direction de son frère avant de laisser Jace l'emmener vers l'arrière, dans la foule qu'ils traversèrent jusqu'à son bord, près de l'obscurité, là où la masse des corps se dispersait. Au moment où ils passèrent, les couleurs d'une boule de lumière éclatèrent au-dessus de leurs têtes en éparpillant de l'argent. Clary leva la tête et attrapa sur sa langue les gouttes délicatement salées.
Jace s'arrêta et la fit tournoyer vers lui. Elle sentait le liquide argenté glisser sur son visage comme des larmes. Jace l'attira contre lui et embrassa les gouttes salées comme il aurait chassé des larmes en les embrassant. Ses lèvres étaient chaudes contre son visage et elles la firent frissoner. Clary chercha après la fermeture-éclair de sa veste militaire et la fit descendre avant d'y glisser ses mains sur le coton de sa chemise, ses ongles éraflant légèrement ses côtes. Il s'immobilisa, le creux de sa main se posa sur son cou et il se pencha pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Personne n'aurait pu dire qu'ils dansaient encore : la musique hypnotique les entourait toujours, mais Clary le remarquait à peine. Un couple qui dansait passa et s'esclaffa avant de faire un commentaire moqueur en Tchèque : elle ne pouvait pas le comprendre, mais elle soupçonnait que l'essentiel se tienne à "prenez une chambre".
Jace fit un bruit agacé puis, de nouveau, l'emmena derrière lui et la fit traverser le restant de la foule vers un des renfoncements sombres qui s'alignaient le long des murs.
Ce renfoncement était conique, avec un piédestal de pierre bas au centre duquel s'élevait la statue d'un ange qui se tenait debout, sur un mètre environ. La statue était en basalte noir mais ses yeux étaient en verre, comme les yeux d'une poupée, et ses ailes étaient faites d'argent. Le sol était humide et glissant. Ils s'approchèrent d'un mur en dérapant et Jace s'y adossa avant de l'embrasser, lui donnant des baisers violents et avides. Il avait lui aussi un goût légèrement salé et il gémit lorsque la langue de Clary savoura cette saveur sur ses lèvres. Clary faufila ses mains dans les cheveux de Jace. Il faisait sombre dans le renfoncement et le Jace-obscur n'était qu'une esquisse d'or et de ténèbres. Elle s'aggripa aux pans de sa veste et les fit glisser sur ses épaules ; le vêtement tomba sur le sol et il le chassa d'un coup de pied. Ses mains passèrent sous sa chemise en lui éraflant le dos. Des doigts s'enfoncèrent là où sous la peau, la douceur couvrait la fermeté de ses muscles.
Il l'embrassa plus fort encore et les mains de Clary crochetèrent ses épaules alors qu'il suça sa lèvre inférieure avant de la mordre, lui envoyant à travers son corps une onde de plaisir mêlé à la douleur. Elle se tortilla pour se coller davantage à lui et elle sentit sa respiration s'accélérer ; elle sentait le sang dans sa bouche, salé et chaud. C'était comme s'ils voulaient se déchirer l'un l'autre, pensa t-elle, grimper l'un à travers l'autre et respirer à travers les poumons de l'autre, partager ensemble les battements de leur coeur, même si cela les tuerait. Il y avait du sang sous ses ongles, là où elle lui avait griffé le dos.
Jace la poussa vers l'avant et les fit tourner ensemble pour la coincer entre son corps et le mur. Lorsqu'ils pivotèrent, il heurta le bord de la statue de l'ange et la propulsa à terre, aux pieds de Clary, la fracassant en un nuage de poussière de marbre. Il rit et se laissa tomber à genoux devant elle, autour des restes de la statue brisée. Ses yeux tombèrent sur lui avec stupeur lorsque ses mains glissèrent au-dessus de ses bottes, sur ses jambes nues, jusqu'à la dentelle qui ornait le rebord de sa robe à bretelles. Elle prit une inspiration tandis que les mains de Jace glissèrent comme de l'eau et se faufilèrent sur la soie, à sa taille, et s'agrippèrent à ses hanches.
- Qu'est-ce que tu fais ? murmura t-elle. Jace ?
Il leva les yeux vers elle. L'étrange lumière du club transformait ses prunelles en une palette de couleurs hachées. Son sourire était malicieux.
- Tu peux me dire de m'arrêter dès que tu en as envie, dit-il. Mais tu ne le feras pas.
- Jace...
Ses mains fouragèrent dans la soie de sa robe et relevèrent l'ourlet. Il se pencha pour embrasser ses jambes, pour embrasser la peau nue, là où ses bottes s'arrêtaient, ses genoux (qui l'eût crû que des genoux pouvaient être aussi sensibles ?), puis plus haut, là où personne ne l'avait jamais embrassée. Les baisers étaient légers, et même si son corps se raidissait pour lui dire qu'elle en voulait plus, sans savoir quoi, sans savoir ce qu'elle voulait exactement, mais quelle importance, car lui semblait savoir de quoi il s'agissait. Elle fit basculer sa tête en arrière, contre le mur, les yeux à moitié fermés, n'entendant que les battements de son coeur comme un tambour dans ses oreilles, qui se faisait de plus en plus pondéré.
Traduction : Les carnets de Sophie. Reproduction totale ou partielle interdite.

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Hunger Games : un nouveau still de Gale à la Moisson (HQ) et annonce sur la sortie du 2ème film

La photo de Gale à la Moisson (qui paraissait dans l'édition "Men of the Hunger Games" de EW) vient d'apparaître en HQ sur internet.


Suzanne Collins fêtait hier ses 48 ans ! Un joyeux anniversaire à l'auteure des Hunger Games !

Plus tôt dans la semaine, Lionsgate a annoncé que la sortie de L'embrasement, la suite de Hunger Games, était fixée au 22 novembre 2013.

Selon le site My Hunger Games, on ne peut que deviner que Lionsgate a décidé de miser sur la franchise et son succès prometteur et ce, avant même la sortie du film et l'étude des chiffres au box office.

Voici l'annonce officielle :

Santa Monica, Californie, 8 août 2011 - Lionsgate, une entreprise canadienne de cinéma indépendant, a annoncé aujourd'hui la sortie de L'embrasement, l'adaptation cinématographique du second opus du de la trilogie best-seller par Suzanne Collins, Hunger Games, au 22 novembre 2013. L'annonce a été donnée par Joe Drake, directeur général de Lions Gate Films et président-directeur général du groupe Lionsgate. Pour l'instant, aucune autre information concernant L'embrasement n'a été confirmée.

Sources : My Hunger Games et Down with the Capitol

Hunger Games : deux nouveaux stills du shoot de EW !

Deux nouveaux stills du photoshoot d'Entertainment Weekly de Peeta et Gale sont apparus cette nuit sur la toile. Les stills poussent comme des pâquerettes sur internet en ce moment !





Hunger Games : deux nouveaux stills !

Deux nouveaux stills de Jennifer Lawrence alias Katniss et Josh Hutcherson alias Peeta sont apparues cette nuit sur internet. Je ne sais pas vous, mais j'aime bien découvrir ce genre de surprises lorsque j'allume mon ordinateur le matin...

[Edit 08.08.11] Les photos sont désormais disponibles en HQ !




Vivement la suite !

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~ Critique ~
Hunger Games : La révolte

Hunger Games : La révolte, Suzanne Collins ★★★★★


Éditeur : Pocket
Éditions : Pocket Jeunesse
Première parution : 5 mai 2011
Traducteur : Guillaume Fournier

Présentation de l'éditeur : Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.

Mon avis : Ça y est. Plus de journées à chasser le gibier avec Katniss et Gale. Plus de cookies préparés par Peeta. Plus de séances de préparation avec Cinna, Portia, Octavia et Flavius. Plus de Jeux. Les Hunger Games, c'est bel et bien fini. Et, oh mon Dieu, ce dernier tome est pour la plupart responsable de ce vide que je ressens depuis que j'ai bouclé la saga. Je ne trouverai jamais les mots qui pourraient expliquer à quel point l'histoire de Katniss m'a bouleversée.

À l'image de fils de soie qui forment une toile d'araignée, Suzanne Collins a tissé La révolte non pas avec de la soie, mais avec de la loyauté, de l'amitié, de l'amour, de la solidarité, mais aussi avec de la colère, de la soif de pouvoir, de la corruption et de la trahison. Jamais je n'aurais cru que la révolte des habitants de Panem contre le Capitole aurait une telle ampleur. Plus vraisemblablement, je ne m'attendais pas à un tel mouvement de résistance, mené par une Katniss meurtrie, agrie, et affligée par les souvenirs des précédents Jeux et la prise en otage de Peeta (qui subit seul Dieu sait quoi) par le Capitole.

Katniss a vraiment changé dans ce dernier opus. Elle n'est plus qu'une coquille vide qui n'a plus la force que de se battre dans l'espoir de sauver ce qui lui reste. Plus rien ne compte pour elle à part sauver sa famille, ses amis, Gale et Peeta. Même si elle m'a fait énormément de peine -- surtout à la toute fin -- le talent de Suzanne Collins pour insuffler un réalisme saisissant dans ses romans l'a naturellement transformée en cette jeune femme terrorisée et véritablement traumatisée. Gale reste ce qu'il est, enfin libre de laisser s'exprimer sa nature rebelle qui l'anime depuis qu'il est conscient des horreurs que le Capitole inflige aux Districts depuis plus de soixante-dix ans.

La résistance contre le Capitole, il faut le reconnaître, s'éternise un peu. Quelques longueurs alourdissent légèrement le rythme du roman, mais elles sont indispensables pour marquer l'impatience et l'inquiétude qui rongent Katniss et les autres rebelles, ainsi que l'importance d'être prudent et minutieux dans un tel soulèvement. Le final est époustoufflant et surpasse de loin mes attentes. Quelques surprises audacieuses de la part de Collins -- et de Katniss -- qui pousse le bouchon plus loin que je ne l'aurais crû.

La saga Hunger Games m'aura fait remettre beaucoup de choses en question. Cette trilogie m'a vraiment bouleversée et aujourd'hui encore, alors que je la lis à Ben (mon fiancé et fils de boulanger -- oui, je sais, c'est la classe, les coïncidences de ce genre), je la redécouvre et j'en tire de nouvelles leçons. Et j'aime encore plus le garçons aux pains.

~ Critique ~
Hunger Games : L'embrasement

Hunger Games : L'embrasement, Suzanne Collins ★★★★★


Éditeur : Pocket
Éditions : Pocket Jeunesse
Première parution : 6 mai 2010
Traducteur : Guillaume Fournier

Présentation de l'éditeur : Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...


Mon avis : Même si j'ai terminé la saga Hunger Games il y a plus d'un mois déjà, j'avais besoin de souffler, de me remettre de mes émotions, avant de vous en parler davantage. Seulement, je ne m'en suis pas encore remise. Ça peut paraître idiot -- surtout pour ceux qui ne se sont pas encore plongés dans cette saga -- mais je suis toujours hantée par les Jeux de la Faim. C'est incroyable. Et le deuxième opus, L'embrasement, est plus fort encore que le premier. Difficile à croire mais tellement vrai. Disons que j'ai l'impression d'avoir lu le tome un en puissance dix. Tout est tellement plus intense, le sort de Katniss (et Peeta) tourne officiellement à la tragédie et l'horreur fait partie du quotidien des personnages, que ce soit dans le Douze ou dans l'Arène.

Ce qui est propre au tome pilier de la saga, c'est qu'il nous révèle la terreur que le président Snow fait régner sur Panem et dans les coeurs de nos héros, une terreur omniprésente dans les lignes du roman. Le chantage, la peur, la douleur, le doute, mais aussi l'amour tiennent les entrailles de Katniss. Elle ne sait plus qui fait partie de ses priorités, sa famille, Peeta, Gale, Haymitch et les habitants de son district, qui payent tous le prix de sa tentative de suicide avec Peeta, dans l'Arène, qui pourrait bien se méprendre à un geste de rébellion. Peeta et Katniss, dans leur jeu de rôles des amants maudits du Douze, se retrouvent les arroseurs arrosés lorsque Snow décide d'un peu trop bien de marcher dans leur combine.
J'ai retrouvé les personnages de Hunger Games avec un immense plaisir et beaucoup de réticence quant à leur sort. Katniss, fidèle à elle-même, ne m'a pas déçue une seule seconde et affronte le Capitole et les choix cruciaux auxquels elle se heurte tout au long du roman. Il me semblait difficile, à la fin du premier tome, d'aimer encore plus Peeta. Eh bien c'est possible ! Blessé lui aussi par les traumatismes infligés par les Jeux, il reste cependant aussi fort et courageux que Katniss -- à sa manière. Nous faisons davantage la connaissance de Gale et au final, je lui en ai voulu de tenter de faire de l'ombre à Peeta dans le coeur de Katniss.

Le lecteur et Katniss vont de surprise en surprise, dans L'embrasement. Des surprises que leur réservent le sort, le président Snow, les Juges des Jeux et même notre cher Peeta, décidément très fort en la matière. Ces événements à vous couper le souffle donnent une profondeur incroyable au caractère des personnages même ceux qui jouent un rôle moindre dans l'intrigue. Comme pour le premier opus, impossible de le reposer. Impossible. Comment un simple livre peut-il ainsi nous mener par le bout du nez comme le président Snow avec Katniss ? Incroyable.

~ Critique ~
Alchimie


Alchimie, Beth Fantaskey  ★★★★☆


Éditeur : Le Masque
Collection : MsK
Première parution : 8 septembre 2010
Traductrice : Nathalie Perronny


Présentation de l'éditeur : Depuis l’entrée de Tristan Hyde dans le même collège que Jill Jekel en Pennsylvanie, leurs noms de famille font l’objet de toutes les plaisanteries. En effet, ils rappellent vaguement quelqu’un… Et tous deux ont de bonnes raisons de ne pas rire de ces moqueries.
Le père de Jill a toujours cru que sa famille était liée au Dr Henry Jekyll, ce scientifique qui a créé son alter ego maléfique. D’ailleurs, il affirme que la boîte fermée à double tour dans son bureau contient le détail de cette expérience diabolique. Quant à Tristan, ses liens avec l’histoire de Mr. Hyde sont encore plus proches, et plus dévastateurs.
Jill sait qu’elle ne doit pas ouvrir cette boîte. Mais quand son père est assassiné, et qu’elle découvre que le compte en banque qui devait payer ses études a été vidé, elle n’hésite plus. Si elle parvient à recréer l’élixir du Dr Jekyll, elle obtiendra sans doute la bourse qui lui permettra d’entrer dans un des meilleurs programmes de chimie des États-Unis.
Tristan accepte de l’aider, espérant sauver sa raison et peut-être même sa vie. Si l’on en croit la légende familiale, il est le descendant direct du monstre, ce qui le condamne à perpétrer la violence et le chaos autour de lui.
Pourront-ils échapper à leur destin et éviter que l’amour qui les étreint peu à peu ne conduise à leur propre destruction ?

Mon avis : Ayant étudié L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr. Hyde à la fac l'année dernière, j'attendais d'ores et déjà Beth Fantaskey au tournant lorsque j'ai entamé la lecture d'Alchimie. Quel dommage, au passage, que le titre original, Jekel Loves Hyde (Jekel aime Hyde), n'ait pas été tout simplement traduit, je trouve que ce titre a beaucoup plus de charme de le simple mot alchimie. Pour en revenir à mes attentes, connaissant l'histoire sur le bout des doigts ainsi que tous ses sens cachés, je n'aurais jamais cru que Beth Fantaskey nous écrive un roman sur le thème de Jekyll et Hyde sans paraphraser ou survoler l'intrigue de ce grand classique de la littérature anglaise.

L'histoire originale de Jekyll et Hyde est présente tout au long du roman de Fantaskey parfois même sans qu'on s'en rende compte. Il faut reconnaître que réunir dans une histoire d'amour les descendants de Jekyll et Hyde, réitérant ainsi notamment le dilemme du choix entre le Ça ou le Surmoi, c'était une idée du tonnerre ! Les personnages principaux, Jill et Tristan, gagnent plus que jamais en profondeur sous l'effet de l'élixir. La réservée, timide et sage Jill, libérée de son Surmoi, laisse ses pulsions et émotions l'embarquer dans un jeu dangereux, tandis que Tristan, qui lutte contre cette malédiction et son Ça de plus en plus envahissant, voit en la formule de Henry Jekyll l'espoir d'une guérison.

Tantôt du point de vue de Jill, tantôt du point de vue de Tristan, ce roman à deux voix nous permet de mieux nous glisser dans la peau des deux personnages déchirés entre l'amour et les bienfaits que leur procure l'élixir. Les psychologies instables des deux protagonistes nous sont présentées avec un réalisme déstabilisant, de même pour la mère de Jill et Frederick Hyde (clin d'oeil à Friedrich Nietsche, lui-même influencé par les travaux de Freud, auteure de la seconde topique et ses trois instances, le Ça, le Moi et le Surmoi ?), le psychiatre de père de Tristan.

Les sentiments de Jill et Tristan l'un pour l'autre se développent lentement et sûrment avec beaucoup de réalisme, comme nous permettent de le constater les différents points de vue. Chacun se confie au lecteur, partage ses doutes, ses craintes, mais aussi ses désirs. Je me suis beaucoup attachée à ces personnages, aussi honnêtes avec le lecteur qu'avec eux-mêmes. Jill est une jeune fille douce et courageuse, mais aussi timide sans pour autant être une idiote qui subit la vie et son lot de problèmes. Quant à Tristan, c'était un vrai plaisir de lire des chapitres de son point de vue. C'est un jeune homme intelligent, doué et raffiné malgré la bête qui sommeille en lui et décidé à lutter contre la malédiction des Hyde, quitte à affronter son père.

L'intrigue générale est bien ficelée et le suspense omniprésent nous hypnotise. J'ai été au début déçue par la fin, qui arrive et disparaît aussi soudainement qu'un éclair. Mais c'est lorsque j'en parle à Ben que je comprends que Beth Fantaskey nous a tout simplement fait le même tour que Stevenson : une fin brutale qui nous prive des derniers moments d'action au profit d'une dose supplémentaire de mystère.

Un grand merci à Anne de chez Lattès/Le Masque pour sa confiance et son soutien.

Hunger Games : Entertainment Weekly nous présente Gale et Peeta

L'hebdomadaire américain Entertainment Weekly nous présentera dans l'édition de demain les premiers stills de Liam Hemsworth et Josh Huterson dans les rôles respectifs de Gale et Peeta. Bien entendu, quelques images sont d'ores et déjà en train d'apparaître sur la toile, via EW.com et quelques petits chanceux qui ont eu la gentillesse de les partager.


Nous nous installons dans un petit restaurant avec Josh Hutcherson, l'acteur de 18 ans que le réalisateur Gary Ross s'est arraché pour donner vie à un décent Peeta Mellark. Nous sommes à Asheville, Caroline du Nord, États-Unis, là où la moitié du tournage du film Hunger Games a déjà eu lieu. Les cheveux de Josh Hutcherson ont été teint en blond et ses nouveaux biceps saillants pourraient vraiment se méprendre à ceux d'un fils de boulanger. Et alors qu'Hutcherson (The Kids Are All Right) avoue reconnaître l'inquiétude des fans palpable sur Internet, il est là pour nous assurer que Lawrence ne le dépassera pas à l'écran. "Jennifer ne fait pas une tête de plus que moi !", dit-il en riant de bon coeur. "Je dirais plutôt une demi-tête". Et Ross promet aux fidèles des livres que Liam Hemsworth, l'acteur de 21 ans qui jouera Gale, l'ami d'enfance et intègre confident de Katniss, est beaucoup plus qu'une simple armoire à glace australienne qui a joué dans le dernier film de Miley Cyrus. "Au premier coup d'oeil, il fait tellement beau gosse qu'on lui colle tout de suite l'étiquette de la platitude des bellâtres", dit le réalisateur. "Mais c'est un acteur extraordinairement subtile".
Même si Peeta et Gale se tournent autour avec méfiance tout au long de la saga, il se révèle que Hutcherson et Hemsworth ont été très proches pendant ces semaines de tournage ensemble. Au point que Hutcherson a emmené Hemsworth dans sa ville d'origine, dans le Kentucky, le temps d'un week-end. Ils ont passé des moments détendus en famille et Liam a goûté au fameux poulet frit de la grand-mère de Josh. "Je pense que les gens vont tomber à la renverse quand ils vont voir que Peeta et Gale sont les meilleurs amis dans la vraie vie", dit Hutcherson.

Oubliez la gonflette, pétrissez de la pâte à pain !





Gale à la Moisson







Oh, la miche à moitié brûlée !

Alors, que peuvent-ils nous dire à propos de leur nouvelle vie et de leur rôle à qui ils doivent un nouveau look ?
"Je ne veux pas être un de ces acteurs qui disent "Ouais, mec, ce rôle, c'est tellement moi", mais, là, ça l'est vraiment !", nous dit Hutcherson avec enthousiasme. "Je suis Peeta. Son humilité, son humour à l'auto-dérision, la façon dont il peut parler à n'importe qui dans n'importe quelle pièce".
Eh bien, eh bien, on dirait que quelqu'un est vraiment à l'aise dans ses baskets, en ce moment ! Une bonne chose que l'auteure de Hunger Games, Suzanne Collins, partage tout à fait.
"Les gens pourraient être refroidis par, disons, la couleur des cheveux d'un acteur", explique Collins concernant ses choix de casting. "Mais je vous le dis, même si Josh avait eu les cheveux violet vif et des ailes de deux mètres d'envergure et serait allé à l'audition, j'aurais dit : 'Prenez-le! On peut faire quelque chose avec les ailes'. Il a été si bon que ça."
Et le réalisateur Gary Ross a été autant félicité pour l'autre acteur principal du film, Liam. "Au premier coup d'oeil, il fait tellement beau gosse qu'on lui colle tout de suite l'étiquette de la platitude des bellâtres", lance le réalisateur. "Mais c'est un acteur extraordinairement subtil".
Mais Ross (et Miley Cyrus!) ne sont pas les seuls fans de Liam!
Il se révèle que Hutcherson et Hemsworth ont totalement accroché pendant leurs six semaines de tournage, et après une excursion dans le Kentucky pour rendre visite à la grand-mère de Josh, les rivaux à l'écran ont décidé de chercher pour un appartement ensemble, à la ville, à Los Angeles.
"Je pense que les gens vont tomber à la renverse quand ils vont voir que Peeta et Gale sont les meilleurs amis dans la vraie vie", dit Hutcherson. Et le troisième mousquetaire ? J. Lawrence.
"Il y a en eux cette qualité de frère-soeur qui est génial, en fait, pour la dynamique de la relation", dit Ross de la relation Katniss-Peeta. "Pour Katniss, Peeta est un avantage acquis... pas le beau gosse qu'elle a en tête au début de l'histoire."
Et cette relation frère-soeur ne va pas plus loin que les farces entre camarades sur le plateau de tournage.
"On a ce faux mannequin sur le plateau, il est un peu tordu et il a un regard effrayant", dit Josh de ses boufonneries avec Jennifer Lawrence. "Lautre jour, je l'ai mis dans la salle de bain de sa caravane et elle m'a dit qu'elle a tellement eu peur qu'elle en a fait pipi dans sa culotte. Je suis sûr qu'elle va me le faire payer".
Une bonne chose que ce casting semble au milieu de ces adorables démonstrations, peut-être un peu exagérées, car après tout, ils n'ont que trois films à tourner !


Source

~ Critique ~
Le baiser de l'ange : L'accident


Le baiser de l'ange : L'accident, Elisabeth Chandler  ★☆☆☆☆


Éditeur : Hachette
Collection : Black Moon
Première parution : 17 mars 2010
Traductrice : Catherine Guillet


Présentation de l'éditeur : Ivy adore les anges. Elle collectionne les petites statuettes qui les représentent et croit profondément qu'ils l'accompagnent dans les moments difficiles de sa vie. Surtout depuis que sa mère s'est remariée. Avec le père de Gregory, ce garçon étrange qui met Ivy mal à l'aise. Heureusement, Tristan, le jeune homme le plus adulé du lycée est fou amoureux d'elle. Ivy partage ses sentiments, et le bonheur lui paraît de nouveau accessible. Mais bientôt, le destin les frappe violemment.

Mon avis : J'ai toujours eu énormément de respect pour les auteurs, quelle que soit la "qualité", pourrait-on dire, de leurs oeuvres. Étant passée par là, je sais ce que représente l'écriture d'un roman, les émotions qui nous traversent, les heures de travail, notre attachement aux personnages auxquels notre imagination donne vie, ... Il n'empêche qu'Elisabeth Chandler m'a fait perdre mon temps. J'ai longtemps été attirée par le titre de ce roman avant de l'acheter et il a passé un sacré bon bout de temps dans ma bibliothèque avant que je daigne continuer ma lecture. Il me semble que j'avais lu les cinq premiers chapitres en mai et il m'aura fallu, comme vous pouvez le constater, attendre deux mois avant de lire et boucler la suite.

Ce roman m'a vraiment déplu et déçue. Même en ayant lu les critiques, qui m'avaient préparée à une histoire d'amour émouvante, attachante et fleur bleue, Tristan et Ivy manquent cruellement de crédibilité autant en tant que personnages qu'amoureux transits. D'un côté, il y a le "beau gosse" -- pour citer Lillian -- adulé de tous, courtisé par toutes les lycéennes, champion de natation et qui manque pourtant autant d'assurance que le rat de bibliothèque geek et joueur d'échecs à ses heures perdues. J'appelle ça quelqu'un de véritablement étouffé par sa modestie. Ensuite, il y a Ivy, un personnage qui n'existe que grâce aux actions et dialogues qui se déroulent autour d'elle. Ses amies, Beth et Suzanne, agissent à sa place, parlent à sa place, ... Je me serais bientôt attendue à ce qu'elles pensent à sa place. Vous comprendrez que lorsque les deux personnages principaux sont des erreurs de casting ambulantes, ils attirent l'intrigue du roman dans leur chute.

L'histoire n'est que le prologue d'un accident qui met fin à une amourette de lycée. On découvre les vies des personnages avant qu'ils ne s'éprennent l'un de l'autre, avec un récit à deux voix narratives qui ne diffèrent pas beaucoup l'une de l'autre de par la superficialité des personnages principaux. Puis, lorsque Ivy et Tristan se jettent enfin dans les bras l'un de l'autre -- moment très gênant tant ç'en est ridicule -- se succèdent les questionnements autour du seul personnage intéressant du roman : Grégory, le fils du beau-père d'Ivy. Sombre, inquiétant et imprévisible, seul Grégory aura donné du relief à l'intrigue et ses déroulements.

J'ai bien peur que Le baiser de l'ange soit, à l'instar de Hex Hall, de Rachel Hawkins, un roman destiné aux jeunes adolescentes (10-12 ans) qui y trouveront leur compte dans cette histoire aussi légère que du papier-bulle. Malheureusement, j'adore éclater les bulles du film à bulles, donc ce roman n'était forcément pas pour moi.

Bonus :
- Les tomes suivants de la saga sont Soupçons et Âmes soeurs. Une autre saga en cours, Le retour de l'ange, continue de nous raconter les aventures d'Ivy et Tristan, bien après l'accident.

~ Critique ~
Irrésistible alchimie


Irrésistible alchimie, Simone Elkeles  ★★★★★


Éditeur : Éditions de la Martinière
Collection : Fiction J
Première parution : 10 février 2011
Traducteur : Cyril Laumonier


Présentation de l'éditeur : Brittany est belle, intelligente et douce. Elle sort avec le capitaine de l'équipe de football. Alex, terriblement séduisant, est connu pour être un membre du dangereux gang des Latino Blood. Tout les oppose jusqu'à ce cours de chimie et ce travail imposé en binôme. Au-delà des apparences, Alex et Brittany se rapprochent et se séduisent. Leur attirance, plus forte que les préjugés et les interdits, pourrait bien changer leur avenir... mais à quel prix ?

Mon avis : Je n'ai jamais aimé les romans centrés sur une histoire d'amour sans la moindre touche de paranormal ou de surnaturel. Ou si ce n'est pas une dystopie. Ou s'il n'y a pas tout un foin médiatique autour pour me persuader de l'acheter. Irrésistible alchimie était ma première lecture qui ne suivait aucun de mes critères de sélection et bon sang, qu'est-ce que je suis contente de m'être décidée ! C'est bien entendu grâce aux critiques publiées sur la blogpsphère que j'en ai eu l'eau à la bouche. Alors je tiens vraiment à remercier toutes ces bloggeuses qui ont partagé des critiques aussi passionnées que l'ambiance du livre.

Il ne faut pas être frileux lorsqu'on se lance dans Irrésistible alchimie. Ce roman se démarque beaucoup de ce qui se fait en young adult. Beaucoup. Que ce soit dans le style d'écriture, l'organisation du récit ou les thèmes abordés, le lecteur sera surpris et/ou réticent en lisant les premières pages. La narration intradiégétique à deux voix, l'omniprésence du vocable espagnol (non traduit) et la réalité des thèmes de la drogue, des gangs, de la violence et du sexe à laquelle se heurtent Britanny et le lecteur.

J'ai beaucoup de chance, car je suis d'humeur à étendre mes horizons lorsque j'entame ma lecture. J'ai assez pratiqué la langue pour comprendre les parcelles de phrases lancées en espagnol et ainsi me plonger mieux que jamais dans le monde des gangs latinos. La sincérité de Brittany, qui a le courage de nous raconter la face cachée de sa vie d'apparence parfaite, la rend plus attachante et nous fait fermer les yeux sur son image de pom pom girl riche et populaire qui aurait pû être agaçante. Alex lui aussi nous fait découvrir son univers à travers ses yeux, sans mensonges ni concessions, ce qui donne une narration plutôt brute de décoffrage et donc très réaliste. C'est un vrai plaisir de lire un roman dans lequel l'auteur n'a pas peur de mentionner des thèmes tabous et bien plus réels qu'on les voudrait.

L'histoire d'Alex et Brittany est une vraie histoire. Dixit les paillettes, les bals de promos, les petits mots doux échangés en cours et les baisers chastes échangés devant la maison de papa et maman. Simone Elkeles nous sert une relation comme on en vit tous un jour ou l'autre. Sortir avec celui qu'on ne devrait pas. Renoncer à une partie de son intégrité. Changer. Douter. Souffrir. Pleurer. Et tout risquer.

Bien que cette histoire ressemble, à son début, à n'importe quelle histoire d'amour entre deux lycéens, Irrésitible alchimie se démarque rapidement, et en prenant un virage serré, de tout ce qu'on nous a déjà fait lire. On est surpris à chaque page et on est traversé par tant d'émotions contradictoires que c'est un véritable feu d'artifice de sentiments qui explose en nous en une pluie d'étincelles de toutes les couleurs. Simone Elkeles se démarque des autres auteurs YA par ses talents d'écriture et de sincerité. Enfin une auteure qui ne se et ne nous voile pas la face.

Bonus :
- Le tome 2, Rules of Attraction, ou Irrésistible Attraction, raconte l'histoire d'un des frères d'Alex, Carlos.

~ Critique ~
Journal de Stefan : Les origines


Journal de Stefan : Les origines, L.J. Smith, Kevin Williamson, Julie Plec  ★★★☆☆


Éditeur : Hachette
Collection : Hachette Jeunesse
Première parution : 2 mars 2011
Traductrice : Aude Lemoine


Présentation de l'éditeur : Mystic Falls, 1864. Stefan Salvatore vit avec son père, qui arrange son mariage avec une jeune fille de bonne famille, Rosalyn. Malgré son sens des convenances et des traditions, Stefan a du mal à se résigner totalement à cette union qu’il ne désire pas. C’est alors qu’arrive Katherine, que le père de Stefan recueille après que la jeune fille a perdu toute sa famille dans un terrible accident. Stefan tombe aussitôt sous le charme de cette mystérieuse personne. Un charme qui va s’exercer également sur Damon, le frère de Stefan, de retour du front. Un triangle amoureux d’une dangereuse sensualité commence alors à se dessiner… Mais bientôt des événements sanglants se succèdent dans la région. On soupçonne la présence de vampires. Lorsque sa fiancée est retrouvée morte dans des conditions atroces, les soupçons de Stefan grandissent.

Mon avis : Qui n'a pas entendu parler du tsunami The Vampire Diaries ? Plongée dans les épisodes de l'autre série à crocs du moment, True Blood, j'ai longtemps tourné le dos à Stefan et Damon avant de succomber à mon tour à leur charme. En trois mois, avec Ben (ndlr : mon copain), on regarde les deux saisons, plus hypnotisés par les répliques cinglantes de Damon que par les clichés dont les épisodes sont truffés. Et puis un jour de mars, peu après la sortie du premier tome du Journal de Stefan, Ben m'en offre un exemplaire. Mais ma pile à lire est déjà longue et Stefan ne fait pas partie de mes priorités.

Je l'ai terminé il y a quelques jours et franchement, ça m'a fait plaisir de retrouver les frères Salvatore. L'ambiance de Mystic Falls de 1864 telle qu'on l'a découverte dans les flashes-backs dans la série est merveilleusement restituée. Il s'agit de ma première lecture des oeuvres de L.J. Smith, donc j'ignore s'il s'agit d'une première ou non, mais le roman, du point de vue du torturé, sensible et romantique Stefan, est écrit dans un style très imagé et très beau à l'oeil comme à l'oreille. Et oh, surprise ! Les Sonnets de Shakespeare sont encore mentionnés ! Mais pourquoi tous les auteurs YA mentionnent-ils ces sonnets ?

C'est un bien beau cadeau fait aux fans de la série que de retranscrire l'histoire de la rencontre des frères Salvatore avec Katherine Pierce, ou Katerina Petrova, comme j'aime l'appeler en faisant rouler mes r. C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans les épisodes de The Vampire Diaries : les flashes-backs en 1864. L'atmosphère de Mystic Falls y avait un charme incroyable, les conventions et les moeurs étiraient la distance entre les personnages autant que la tension sexuelle qui règnait entre Katherine, Stefan et Damon. Les décors, les costumes, le contexte historique (la guerre civile entre le Nord et le Sud) et géographique (les plantations du Sud, baignées de soleil... et d'esclaves) sont restitués avec autant de justesse que de talent.

Qu'on se le dise, le Journal de Stefan n'est sûrement pas destiné à ceux qui n'ont pas suivi les aventures des frères vampires ennemis sur le petit écran. Car en soi, seul se ressent le plaisir de lire les détails du triangle amoureux entre Stefan, Damon et Katherine et de redécouvrir sur papier des scènes phare de la série. Tout au long de ma lecture, je n'ai pû m'empêcher de pencher qu'il m'aurait été impossible d'apprécier tout le potentiel de ce roman si je ne connaissais pas la série. Pour ainsi dire, je ne me serais pas fait offrir le livre.

Bonus :
- Retrouvez la série The Vampire Diaries : ici si vous êtes honnêtes et avec un porte-monnaie rempli ou ici, si vous êtes fauchés et/ou radins.
- Commandez sur Amazon le tome 2 de la saga Journal de Stefan, La soif de sang.

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