~ Critique ~
Clockwork Angel

The Infernal Devices : Clockwork Angel
Cassandra Clare ★★★★★
(lecture en V.O.)

Éditeur : Margaret K. McElderry Books; First Edition edition
Première parution : 31 août 2010

Présentation de l'éditeur : La magie peut être dangereuse, mais l'amour l'est bien plus encore.

Tessa Gray, seize ans, traverse l'océan pour retrouver son frère en Angleterre. L'époque est au règne de la reine Victoria et des événements terribles l'attendent dans le Londres des Créatures Obscures, là où Vampires, Sorcières et autres êtres supernaturels hantent les rues à la lueur des réverbères. Seuls les Chasseurs d'Ombres, des guerriers créés pour diriger le monde des démons, font régner l'ordre parmi le chaos.

Kidnappée par les mystérieuses soeurs Dark, membres du Pandemonium, une organisation secrète, Tessa apprend rapidement qu'elle-même est une Créature Obscure, dotée d'un don pour le moins rare : le pouvoir de se transformer, à volonté, en n'importe quelle autre personne. Qui plus est, le Magister, le lugubre personnage qui dirige le Pandemonium, est prêt à tout pour s'approprier le pouvoir de Tessa.

Seule et en grand danger, Tessa trouve refuge chez les Chasseurs d'Ombres de l'Institut de Londres, qui lui promet de retrouver son frère si elle se sert de son pouvoir pour les aider. Elle y fait la connaissance de deux amis entre lesquels elle se sent vite déchirée : James, dont la beauté fragile cache un sinistre secret et Will, dont tout le monde prend soin de garder à distance cet esprit acerbe aux prunelles d'un bleu sombre comme les abysses et aux humeurs fort bien légères. Tout le monde, sauf Tessa. Leurs recherches les mènent tout droit au coeur d'un redoutable complot qui menace la vie des Chasseurs d'Ombres et Tessa comprend alors qu'elle devra choisir entre sauver son frère ou aider ses nouveaux amis à sauver le monde. Et elle réalise également que l'amour peut être la magie la plus dangereuse de toutes.

Mon avis : Aujourd'hui et pour la première fois depuis pas mal d'années, j'ai pris une sacré gifle. Et pas des moindres, puisque c'est Will Herondale qui m'en a gratifiée.

Cassandra Clare doit être une Fée. Elle nous fait autant bien que de mal, avec ses romans, si bien que je lui suis reconnaissante autant que je lui en veux de me faire sombrer -- encore une fois -- dans une dépendance alarmante vis-à-vis de ses écrits. Mais cette fois-ci, contrairement à son autre saga en cours, La cité des ténèbres, je suis médusée non seulement par ses talents de conteuse d'histoires et d'écrivain, mais aussi par ses capacités de recherches, de critique et de perfectionnement.

Cette fois-ci, fini le New York moderne et superficiel, nous sommes à Londres en pleine Victorian era, dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle. Le contexte historique, la société, les moeurs, ... tout est différent. Victoria règne sur l'Empire Britannique, les fumeries d'opium et les bordels sont les principales distractions de bon nombre de ces gentlemen, les ladies mènent posément leur vie de mère et d'épouse et les Chasseurs d'Ombres bottent les fesses des Créatures Obscures. Cassandra Clare a merveilleusement bien planté ce passionnant décor dans les moindres détails, jusque dans les dialogues et les registres de langues. C'est là un des points du roman qui m'a le plus scotchée.

J'ai la nette impression que Cassandra Clare a comme amélioré (oui, c'était possible) ses capacités à donner vie à des personnages épatants, méchants, gentils ou même des sales cons, dans le cas de Will. Parlons de Will, justement. J'ai eu peur, au début, lorsqu'il a fait sa deuxième apparition. Je me suis dit "Oh non, pas de Jace numéro 2, on en a bien assez d'un". J'avais peur que Clockwork Angel soit une simple copie de La cité des ténèbres, décalée deux siècles en arrière. Mais en fait, Will est tellement différent de Jace ! Dans La cité des ténèbres, le lecteur cerne rapidement Jace en découvrant son passé et les blessures qu'il lui a engendré. On ne lui en veut pas d'être ce garçon prétentieux, imbu de sa personne et odieux avec le premier dont la tête ne lui revient pas. Le mystère qui plane autour de Will le rend aussi attirant qu'antipathique. Il est séduisant, mystérieux, bon Chasseur d'Ombres, cynique, sûr de lui, et se fiche éperdument de tout et tout le monde. C'est le garçon qu'on adore détester et qui pourrait bien prendre la place de Jace dans le coeur des fans des romans de Cassandra Clare. Et franchement, j'y crois !

Je tiens vraiment à parler des personnages de Clockwork Angel, parce que c'est grâce à eux que je n'ai pas pu lâcher le livre. L'intrigue est certes fascinante, il n'empêche qu'à elle seule, le roman aurait été bien plus terne. Tessa, l'héroïne, est, à l'instar de Katniss dans Hunger Games, le personnage à travers des yeux duquel l'histoire n'est que plus belle et plus intense. C'est une jeune femme bien ancrée dans son époque, ce qui lui évite d'être une rebelle insolente et agaçante, qui laisse parler son coeur sans pour autant être une idiote, ce qui est plutôt rare dans le monde du YA. J'ai eu un véritable coup de coeur pour Jem, le parabatai de Will, et c'est la première fois que mon coeur balance entre deux garçons dans le même roman. Je ne vous en dis pas plus, parce que j'écris une critique et non un roman, mais le coeur y est, vraiment.

Clockwork Angel a de très loin mérité ses cinq étoiles. J'en aurais bien mis six, mais à quoi bon ? Et je crois bien que je ne sais plus qui est Jace Wayland-Lightwood-Morgenstern-Herondale. Merci Will Herondale, merci Jem Carstairs. Et merci Cassie Clare, quand même.

~ Critique ~
Si je reste

Si je reste, Gayle Forman ★★★★☆

Éditeur : Oh! Éditions
Première parution : 16 avril 2009
Traductrice : Marie-France Girod

Présentation de l'éditeur : Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis...Et puis vient l'accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d'abord, elle entend tout ce qu'on dit autour de son lit d'hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C'est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans. Si je reste est une merveilleuse histoire d'amour, mais aussi un livre qui nous fait réfléchir à l'essentiel, à la place de l'amour et du bonheur, à tous ces liens avec nos proches auxquels on s'habitue et qui sont pourtant le vrai trésor de nos vies.

Mon avis : Il y a deux sortes de livres, pour moi. Les livres qu'on lit pour leur suspense, l'intrigue et les surprises à couper le souffle, les personnages plus vivants et hauts en couleurs les uns que les autres. Et il y a les livres qu'on lit pour les apprécier comme un beau moment figé dans le temps. On s'arrête un instant et on apprécie la beauté des mots alignés les uns derrière les autres et donnent un sens à des situations banales. C'est ce que j'ai ressenti en lisant Si je reste de Gayle Forman. Je me suis laissée émouvoir par une histoire simple et hélas, comme on en voit tous les jours : l'éclatement d'une famille causé par un accident de voiture.

Gayle Forman a écrit un roman court sans prétention et agréable à lire de par sa simplicité. L'histoire de Mia amène le lecteur a se glisser dans sa peau et vivre le même dilemne : partir ou se reconstruire dans un monde sans famille. À travers des flashes-backs, on découvre la vie de la jeune fille avant l'accident, on fait la connaissance de sa charmante famille, ses amis et Adam, avec qui elle file une histoire houleuse mais débordante d'amour. Mia nous raconte des anecdotes qui ont fait d'elle ce qu'elle est à présent, tandis qu'elle oscille entre la vie et la mort sur un lit d'hôpital, entourée des derniers proches qu'il lui reste.

Si je reste ne me marquera pas par le plaisir que j'ai pris à le lire, mais par ce que j'ai ressenti en tournant les pages. Pas mal de tristesse, de compassion et d'espoir. Ce n'est pas ce que j'aime vivre lorsque je me plonge dans un livre, mais il n'empêche que j'en ai tiré pas mal de leçons. Notamment les conséquences que peut engendrer un simple choix, un choix qui paraît peut-être anodin, mais finalement crucial. J'ai également compris qu'on a toujours le choix et que personne ne peut nous influencer véritablement. Que personne ne peut choisir à notre place la vie qu'on veut mener.

Je ne me précipiterai pas sur le tome 2, Là ou j'irai, bien que je sois quand même curieuse de savoir ce que deviennent les personnages, d'après ce que j'en ai lu du synopsis. S'il y a quelque chose qui m'a énormément manqué dans ce livre, c'est bien une touche de surnaturel. Ou une note de Jace Wayland. Oui, je crois que c'est ça. Bon sang, il va vraiment falloir que je me calme.

Astuce : où et comment trouver des livres à petit prix ?


Cela n'a sûrement échappé à personne : les livres sont chers. Avec une moyenne de 10 euros par livre, des prix en constante augmentation et des catalogues qui nous présentent toujours des titres plus alléchants les uns que les autres, il est souvent difficile pour nous de d'acheter tous les livres qu'on souhaite dévorer.

Voici quelques conseils qui pourraient vous être utile, si, comme moi, votre budget "livres" est un peu serré.


EMPRUNTER, ÉCHANGER

Pratique pour ceux qui ont les yeux plus gros que le ventre, emprunter est un bon moyen de lire autant de livres qu'on le souhaite sans vider le porte-monnaie et remplir la maison de livres qu'on ne lira peut-être qu'une fois.
- Allez à la bibliothèque de votre ville, où l'abonnement à l'année est souvent moins cher que l'achat d'un livre seul. Si la bibliothèque ne propose pas les livres que vous cherchez, notez-le dans le cahier des suggestions ou à l'accueil !
- Si vous êtes lycéen ou étudiant, n'oubliez pas d'aller jeter un coup d'oeil au C.D.I. ou à la B.U. !
- Vous pouvez également aller sur le site Livraddict, qui facilite les prêts et échanges de livres entre internautes.

ACHETER, MAIS SANS SE RUINER

Si, comme moi, vous aimez voir votre bibliothèque se remplir et lire et relire vos livres préférés, voici un moyen de dénicher des livres à (plus) petit prix.

Librairies : certaines librairies proposent à l'année des petites réductions aux lycéens et étudiants, renseignez-vous auprès de votre libraire. Existe t-il une carte de fidélité qui récompensera vos achats ?Le Furet du Nord, par exemple, propose 5% sur présentation d'une carte de lycéen ou d'étudiant, en plus de la carte Furet, qui, à long terme, vous permet d'obtenir d'autres avantages.

Internet : l'achat sur internet est, pour moi, LA solution pour acheter des livres à prix moindre. Certes, le charme des étalages de livres et de l'odeur de papier n'est pas là, mais croyez-moi, votre banquier vous aura à la bonne.

Amazon, the Book Depository, eBay, Better World Books, AbeBooks, ... beaucoup de plateformes vous proposent des livres neufs à un prix sensiblement moins cher qu'en librairie. Ces sites grouillent également de vendeurs, pros ou particuliers, des quatre coins du monde beaucoup moins gourmands en chiffre que la fnac.

BookFinder : un site fantastique vous permet de faire le tri parmi toutes ces adresses et trouver LE livre que vous voulez au MOINS cher : BookFinder.com. Certes, le site est en anglais, mais vous pourrez quand même chercher votre livre dans la langue, l'édition et l'état que vous désirez. Après avoir lancé votre recherche, il ne vous reste plus qu'à faire le tri et trouver l'exemplaire le moins cher sur internet !


Petit détail mais d'importance capitale de part son influence sur le prix : l'état du livre. Neuf,  comme neuf ou d'occasion, c'est à vous de voir, mais sachez qu'un livre de seconde main et en général deux fois moins cher qu'un livre jamais ouvert.

Si vous avez d'autres conseils à ajouter à cet article, n'hésitez pas à laisser un commentaire !

La cité des ténèbres : Cassie Clare dévoile un extrait de City of Lost Souls

Pour récompenser ses fans d'avoir encore voté et assuré le succès de Jace au "YA Crush Tourney", Cassie Clare nous fait parvenir un extrait de City of Lost Souls, le 5ème et avant-dernier tome de la saga La cité des ténèbres. Attention, cet extrait est... disons... déconseillé aux moins de 13 ans. Et encore... je dirais que c'est destiné à un public très très averti.
- Que se passe t-il ?
C'était Jace. Il venait de se frayer un chemin parmis la masse de danseurs. Presque tous les jeux de lumière se concentraient sur lui et des gouttes argentées s'accrochaient à ses cheveux dorés.
- Clary ?
- Désolée, dit-elle en se relevant. Je me suis perdue dans la foule.
- J'avais remarqué, dit-il. Une seconde, je dansais avec toi, et l'autre seconde, tu avais disparu et un loup-garou très obstiné essayait de me déboutonner mon jean.
Il prit la main de Clary et ses doigts encerclèrent doucement son poignet.
- Tu veux rentrer à la maison ? Ou bien préfères-tu dancer encore un peu ?
- Dancer encore un peu, dit-elle, le souffle court. Tout va bien ?
- Allez-y (Sebastien se tenait contre la fontaine, les mains appuyées derrière lui sur le rebord, son sourire comme les lames d'un rasoir). Ça ne me dérange pas de surveiller.
Une image traversa la vision de Clary : le souvenir d'une empreinte de main sanglante. L'image avait disparu aussi rapidement qu'elle était apparue et Clary fronça les sourcils. La nuit était trop belle pour penser à des choses désagréables. Elle se retourna et regarda un instant dans la direction de son frère avant de laisser Jace l'emmener vers l'arrière, dans la foule qu'ils traversèrent jusqu'à son bord, près de l'obscurité, là où la masse des corps se dispersait. Au moment où ils passèrent, les couleurs d'une boule de lumière éclatèrent au-dessus de leurs têtes en éparpillant de l'argent. Clary leva la tête et attrapa sur sa langue les gouttes délicatement salées.
Jace s'arrêta et la fit tournoyer vers lui. Elle sentait le liquide argenté glisser sur son visage comme des larmes. Jace l'attira contre lui et embrassa les gouttes salées comme il aurait chassé des larmes en les embrassant. Ses lèvres étaient chaudes contre son visage et elles la firent frissoner. Clary chercha après la fermeture-éclair de sa veste militaire et la fit descendre avant d'y glisser ses mains sur le coton de sa chemise, ses ongles éraflant légèrement ses côtes. Il s'immobilisa, le creux de sa main se posa sur son cou et il se pencha pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Personne n'aurait pu dire qu'ils dansaient encore : la musique hypnotique les entourait toujours, mais Clary le remarquait à peine. Un couple qui dansait passa et s'esclaffa avant de faire un commentaire moqueur en Tchèque : elle ne pouvait pas le comprendre, mais elle soupçonnait que l'essentiel se tienne à "prenez une chambre".
Jace fit un bruit agacé puis, de nouveau, l'emmena derrière lui et la fit traverser le restant de la foule vers un des renfoncements sombres qui s'alignaient le long des murs.
Ce renfoncement était conique, avec un piédestal de pierre bas au centre duquel s'élevait la statue d'un ange qui se tenait debout, sur un mètre environ. La statue était en basalte noir mais ses yeux étaient en verre, comme les yeux d'une poupée, et ses ailes étaient faites d'argent. Le sol était humide et glissant. Ils s'approchèrent d'un mur en dérapant et Jace s'y adossa avant de l'embrasser, lui donnant des baisers violents et avides. Il avait lui aussi un goût légèrement salé et il gémit lorsque la langue de Clary savoura cette saveur sur ses lèvres. Clary faufila ses mains dans les cheveux de Jace. Il faisait sombre dans le renfoncement et le Jace-obscur n'était qu'une esquisse d'or et de ténèbres. Elle s'aggripa aux pans de sa veste et les fit glisser sur ses épaules ; le vêtement tomba sur le sol et il le chassa d'un coup de pied. Ses mains passèrent sous sa chemise en lui éraflant le dos. Des doigts s'enfoncèrent là où sous la peau, la douceur couvrait la fermeté de ses muscles.
Il l'embrassa plus fort encore et les mains de Clary crochetèrent ses épaules alors qu'il suça sa lèvre inférieure avant de la mordre, lui envoyant à travers son corps une onde de plaisir mêlé à la douleur. Elle se tortilla pour se coller davantage à lui et elle sentit sa respiration s'accélérer ; elle sentait le sang dans sa bouche, salé et chaud. C'était comme s'ils voulaient se déchirer l'un l'autre, pensa t-elle, grimper l'un à travers l'autre et respirer à travers les poumons de l'autre, partager ensemble les battements de leur coeur, même si cela les tuerait. Il y avait du sang sous ses ongles, là où elle lui avait griffé le dos.
Jace la poussa vers l'avant et les fit tourner ensemble pour la coincer entre son corps et le mur. Lorsqu'ils pivotèrent, il heurta le bord de la statue de l'ange et la propulsa à terre, aux pieds de Clary, la fracassant en un nuage de poussière de marbre. Il rit et se laissa tomber à genoux devant elle, autour des restes de la statue brisée. Ses yeux tombèrent sur lui avec stupeur lorsque ses mains glissèrent au-dessus de ses bottes, sur ses jambes nues, jusqu'à la dentelle qui ornait le rebord de sa robe à bretelles. Elle prit une inspiration tandis que les mains de Jace glissèrent comme de l'eau et se faufilèrent sur la soie, à sa taille, et s'agrippèrent à ses hanches.
- Qu'est-ce que tu fais ? murmura t-elle. Jace ?
Il leva les yeux vers elle. L'étrange lumière du club transformait ses prunelles en une palette de couleurs hachées. Son sourire était malicieux.
- Tu peux me dire de m'arrêter dès que tu en as envie, dit-il. Mais tu ne le feras pas.
- Jace...
Ses mains fouragèrent dans la soie de sa robe et relevèrent l'ourlet. Il se pencha pour embrasser ses jambes, pour embrasser la peau nue, là où ses bottes s'arrêtaient, ses genoux (qui l'eût crû que des genoux pouvaient être aussi sensibles ?), puis plus haut, là où personne ne l'avait jamais embrassée. Les baisers étaient légers, et même si son corps se raidissait pour lui dire qu'elle en voulait plus, sans savoir quoi, sans savoir ce qu'elle voulait exactement, mais quelle importance, car lui semblait savoir de quoi il s'agissait. Elle fit basculer sa tête en arrière, contre le mur, les yeux à moitié fermés, n'entendant que les battements de son coeur comme un tambour dans ses oreilles, qui se faisait de plus en plus pondéré.
Traduction : Les carnets de Sophie. Reproduction totale ou partielle interdite.

Source

Hunger Games : un nouveau still de Gale à la Moisson (HQ) et annonce sur la sortie du 2ème film

La photo de Gale à la Moisson (qui paraissait dans l'édition "Men of the Hunger Games" de EW) vient d'apparaître en HQ sur internet.


Suzanne Collins fêtait hier ses 48 ans ! Un joyeux anniversaire à l'auteure des Hunger Games !

Plus tôt dans la semaine, Lionsgate a annoncé que la sortie de L'embrasement, la suite de Hunger Games, était fixée au 22 novembre 2013.

Selon le site My Hunger Games, on ne peut que deviner que Lionsgate a décidé de miser sur la franchise et son succès prometteur et ce, avant même la sortie du film et l'étude des chiffres au box office.

Voici l'annonce officielle :

Santa Monica, Californie, 8 août 2011 - Lionsgate, une entreprise canadienne de cinéma indépendant, a annoncé aujourd'hui la sortie de L'embrasement, l'adaptation cinématographique du second opus du de la trilogie best-seller par Suzanne Collins, Hunger Games, au 22 novembre 2013. L'annonce a été donnée par Joe Drake, directeur général de Lions Gate Films et président-directeur général du groupe Lionsgate. Pour l'instant, aucune autre information concernant L'embrasement n'a été confirmée.

Sources : My Hunger Games et Down with the Capitol

Hunger Games : deux nouveaux stills du shoot de EW !

Deux nouveaux stills du photoshoot d'Entertainment Weekly de Peeta et Gale sont apparus cette nuit sur la toile. Les stills poussent comme des pâquerettes sur internet en ce moment !





Hunger Games : deux nouveaux stills !

Deux nouveaux stills de Jennifer Lawrence alias Katniss et Josh Hutcherson alias Peeta sont apparues cette nuit sur internet. Je ne sais pas vous, mais j'aime bien découvrir ce genre de surprises lorsque j'allume mon ordinateur le matin...

[Edit 08.08.11] Les photos sont désormais disponibles en HQ !




Vivement la suite !

Source

~ Critique ~
Hunger Games : La révolte

Hunger Games : La révolte, Suzanne Collins ★★★★★


Éditeur : Pocket
Éditions : Pocket Jeunesse
Première parution : 5 mai 2011
Traducteur : Guillaume Fournier

Présentation de l'éditeur : Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.

Mon avis : Ça y est. Plus de journées à chasser le gibier avec Katniss et Gale. Plus de cookies préparés par Peeta. Plus de séances de préparation avec Cinna, Portia, Octavia et Flavius. Plus de Jeux. Les Hunger Games, c'est bel et bien fini. Et, oh mon Dieu, ce dernier tome est pour la plupart responsable de ce vide que je ressens depuis que j'ai bouclé la saga. Je ne trouverai jamais les mots qui pourraient expliquer à quel point l'histoire de Katniss m'a bouleversée.

À l'image de fils de soie qui forment une toile d'araignée, Suzanne Collins a tissé La révolte non pas avec de la soie, mais avec de la loyauté, de l'amitié, de l'amour, de la solidarité, mais aussi avec de la colère, de la soif de pouvoir, de la corruption et de la trahison. Jamais je n'aurais cru que la révolte des habitants de Panem contre le Capitole aurait une telle ampleur. Plus vraisemblablement, je ne m'attendais pas à un tel mouvement de résistance, mené par une Katniss meurtrie, agrie, et affligée par les souvenirs des précédents Jeux et la prise en otage de Peeta (qui subit seul Dieu sait quoi) par le Capitole.

Katniss a vraiment changé dans ce dernier opus. Elle n'est plus qu'une coquille vide qui n'a plus la force que de se battre dans l'espoir de sauver ce qui lui reste. Plus rien ne compte pour elle à part sauver sa famille, ses amis, Gale et Peeta. Même si elle m'a fait énormément de peine -- surtout à la toute fin -- le talent de Suzanne Collins pour insuffler un réalisme saisissant dans ses romans l'a naturellement transformée en cette jeune femme terrorisée et véritablement traumatisée. Gale reste ce qu'il est, enfin libre de laisser s'exprimer sa nature rebelle qui l'anime depuis qu'il est conscient des horreurs que le Capitole inflige aux Districts depuis plus de soixante-dix ans.

La résistance contre le Capitole, il faut le reconnaître, s'éternise un peu. Quelques longueurs alourdissent légèrement le rythme du roman, mais elles sont indispensables pour marquer l'impatience et l'inquiétude qui rongent Katniss et les autres rebelles, ainsi que l'importance d'être prudent et minutieux dans un tel soulèvement. Le final est époustoufflant et surpasse de loin mes attentes. Quelques surprises audacieuses de la part de Collins -- et de Katniss -- qui pousse le bouchon plus loin que je ne l'aurais crû.

La saga Hunger Games m'aura fait remettre beaucoup de choses en question. Cette trilogie m'a vraiment bouleversée et aujourd'hui encore, alors que je la lis à Ben (mon fiancé et fils de boulanger -- oui, je sais, c'est la classe, les coïncidences de ce genre), je la redécouvre et j'en tire de nouvelles leçons. Et j'aime encore plus le garçons aux pains.

~ Critique ~
Hunger Games : L'embrasement

Hunger Games : L'embrasement, Suzanne Collins ★★★★★


Éditeur : Pocket
Éditions : Pocket Jeunesse
Première parution : 6 mai 2010
Traducteur : Guillaume Fournier

Présentation de l'éditeur : Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...


Mon avis : Même si j'ai terminé la saga Hunger Games il y a plus d'un mois déjà, j'avais besoin de souffler, de me remettre de mes émotions, avant de vous en parler davantage. Seulement, je ne m'en suis pas encore remise. Ça peut paraître idiot -- surtout pour ceux qui ne se sont pas encore plongés dans cette saga -- mais je suis toujours hantée par les Jeux de la Faim. C'est incroyable. Et le deuxième opus, L'embrasement, est plus fort encore que le premier. Difficile à croire mais tellement vrai. Disons que j'ai l'impression d'avoir lu le tome un en puissance dix. Tout est tellement plus intense, le sort de Katniss (et Peeta) tourne officiellement à la tragédie et l'horreur fait partie du quotidien des personnages, que ce soit dans le Douze ou dans l'Arène.

Ce qui est propre au tome pilier de la saga, c'est qu'il nous révèle la terreur que le président Snow fait régner sur Panem et dans les coeurs de nos héros, une terreur omniprésente dans les lignes du roman. Le chantage, la peur, la douleur, le doute, mais aussi l'amour tiennent les entrailles de Katniss. Elle ne sait plus qui fait partie de ses priorités, sa famille, Peeta, Gale, Haymitch et les habitants de son district, qui payent tous le prix de sa tentative de suicide avec Peeta, dans l'Arène, qui pourrait bien se méprendre à un geste de rébellion. Peeta et Katniss, dans leur jeu de rôles des amants maudits du Douze, se retrouvent les arroseurs arrosés lorsque Snow décide d'un peu trop bien de marcher dans leur combine.
J'ai retrouvé les personnages de Hunger Games avec un immense plaisir et beaucoup de réticence quant à leur sort. Katniss, fidèle à elle-même, ne m'a pas déçue une seule seconde et affronte le Capitole et les choix cruciaux auxquels elle se heurte tout au long du roman. Il me semblait difficile, à la fin du premier tome, d'aimer encore plus Peeta. Eh bien c'est possible ! Blessé lui aussi par les traumatismes infligés par les Jeux, il reste cependant aussi fort et courageux que Katniss -- à sa manière. Nous faisons davantage la connaissance de Gale et au final, je lui en ai voulu de tenter de faire de l'ombre à Peeta dans le coeur de Katniss.

Le lecteur et Katniss vont de surprise en surprise, dans L'embrasement. Des surprises que leur réservent le sort, le président Snow, les Juges des Jeux et même notre cher Peeta, décidément très fort en la matière. Ces événements à vous couper le souffle donnent une profondeur incroyable au caractère des personnages même ceux qui jouent un rôle moindre dans l'intrigue. Comme pour le premier opus, impossible de le reposer. Impossible. Comment un simple livre peut-il ainsi nous mener par le bout du nez comme le président Snow avec Katniss ? Incroyable.

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