Friday Finds



Friday Finds (en anglais, les trouvailles du vendredi) est un rendez-vous hebdomadaire créé par MizB du blog américain Should be Reading. C'est l'occasion de présenter vos découvertes littéraires de la semaine, ceux dont vous avez entendu parler et que vous rêvez de lire !



La toute première fois, Lauren Strasnick

Giveaway : Starcrossed, Josephine Angelini

Pour fêter la nouvelle formule des Carnets, je lance un giveaway (en anglais "faire don de", concept emprunté à la blogosphère américaine) ! Et attention, ça ne rigole pas, puisqu'il s'agit de Starcrossed de Josephine Angelini !


Helen Hamilton mène une vie tranquille avec son père sur la petite île de Nantucket, près de Boston… jusqu’au jour où la famille Delos s’y installe. Et l’existence d’Helen bascule. De violents cauchemars la hantent chaque nuit, elle se voit errant dans le désert et à son réveil, ses draps sont couverts de sable et de poussière. Au lycée, elle est victime de terrifiantes hallucinations et croit voir trois femmes pleurant des larmes de sang…
Attirée par le beau Lucas Delos, Helen comprend que leurs deux familles sont marquées depuis la nuit des temps par une terrible légende. Helen et Lucas ne sont autres que les réincarnations d’Hélène et de Paris, les héros maudits de la Guerre de Troie. Refusant de rejouer la tragédie de leurs ancêtres, les deux amoureux tentent de se fuir, mais la force de leur amour est trop puissante…



Donc si vous aussi, vous voulez vous laisser tenter par les demi-dieux grecs et le charme de Nantucket, remplissez le formulaire ci-dessous. Pas de questions, pas de "suivez mon blog = +1", ni de "relayez l'info sur Facebook", un simple tirage au sort parmi les participants !

ATTENTION :

Le gagnant sera annoncé dans cet article à l'issue du concours.
• La gagnant sera également contacté par email et aura 72 h pour donner signe de vie. Dans le cas contraire, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
• Valable uniquement en France métropolitaine.
• Une seule participation par personne et par foyer.
• Le concours durera 10 jours, c'est-à-dire jusqu'au 31 mars, minuit.


CONCOURS TERMINE

La gagnante est Elodiebebel !

Clockwork Prince : une scène du point de vue de Jem


Il y a quelques jours, Cassandra Clare, de retour d'Allemagne, a tenu sa promesse et a publié le chapitre "Fierce Midnight" de Clockwork Prince, du point de vue de Jem.
J'ai dégusté, mais le résultat est là :)


Cliquez sur SHOW pour découvrir le texte !


Spoiler:
Le clair de lune en offrande

J'aimerais mettre le clair de lune au creux de ta main, Zhang Jiu Ling

[Ceci apparaît dans le chapitre neuf de Clockwork Prince, intitulé “un intense minuit”. La scène dans laquelle Tessa et Jem s'embrassent pour la première fois, du point de vue de Jem]

Sitôt qu'il entra dans sa chambre, Jem s'approcha à grandes enjambées de la boîte à yin fen qui reposait sur sa table de nuit.
En général, il prenait la drogue en la mélangeant à de l'eau, il la laissait se dissoudre avant de la boire. Mais là, il était trop impatient ; il prit une pincée du pouce et de l'index puis la lécha sur ses doigts. Elle avait un goût de sucre brûlé et laissait une sensation d'engourdissement dans sa bouche. Avec une sinistre satisfaction, il referma la boîte d'un coup sec.
Ensuite, il reprit son violon.
La brume, plaquée contre les fenêtres, était si épaisse qu'on aurait crû qu'elles avait été badigeonnées de plomb.
Sans la lueur tamisée des torches de pierre de rune, c'est à l'aveugle qu'il aurait brusquement ouvert la caisse dans laquelle reposait son Guarneri, avant de prendre l'instrument.
Quelques notes d'une chanson de Bridget résonnèrent dans sa tête : C'était une sombre, sombre nuit, ici, pas la moindre étoile ne luit, ils pataugeaient dans le sang jusqu'aux g'noux.
Une sombre, sombre nuit, en effet. Le ciel avait été aussi noir que le goudron, dans Whitechapel. Jem pensa à Will ; il le voyait sur le trottoir, de l'ivresse dans le regard, un sourire aux lèvres. Jusqu'à ce que Jem ne le frappe. Jamais auparavant il n'avait frappé Will, qu'importe à quel point son parabatai pouvait se montrer exaspérant. Qu'importe à quel point il était destructeur pour les autres, qu'importe sa cruauté désinvolte, qu'importe son esprit aussi aiguisé qu'un poignard, Jem n'avait jamais levé la main sur lui. Jusqu'à maintenant.
Le crin était d'ores et déjà enduit de colophane; il dégourdit ses doigts avant de saisir l'archet puis prit quelques profondes inspirations. Il commençait à sentir le yin fen courir dans ses veines, incendier son sang comme le feu embrase la poudre à canon. Une fois encore, il pensa à Will, allongé sur le lit à la fumerie d'opium, les pommettes rouges, son visage doux et innocent endormi, une joue enfoncée dans la paume de sa main, comme un enfant. Jem se souvint l'époque où Will avait été aussi jeune, bien qu'il n'eût jamais connu l'innocence.
Il posa l'archet sur les cordes et se mit à jouer. Un doux jeu, au début. Il jouait Will perdu dans des rêves, trouvant le réconfort dans un brouillard toxique qui feutrait sa douleur. Jem pouvait au moins lui envier cela. Le yin fen n'était pas un baume ; il n'y trouvait pas ce que les mangeurs d'opium appréciaient dans leur pipe, ou les alcooliques dans le dépôt au fond d'une bouteille de gin. Sans la substance, ce n'était qu'épuisement et lassitude, et avec, l'énergie et la fièvre. Mais la douleur ne lui accordait aucun répit.
Les genoux de Jem cédèrent et il s'effondra sur la malle au pied de son lit, tout en continuant de jouer. Il joua Will murmurant le nom Cecily ; lui-même, observant l'éclat de sa propre bague au doigt de Tessa, dans le train pour York, tout en sachant que c'était de la comédie, tout en sachant également qu'il aurait aimé que ce fut réel. Il joua la douleur dans les yeux de Tessa lorsqu'elle était venue dans la salle de musique après que Will lui eut dit qu'elle n'aurait jamais d'enfants. C'était une chose impardonnable, certes, comment avait-il osé ? Et pourtant, Jem lui avait pardonné. L'amour est pardon, il y avait toujours cru. Et les choses que Will avait dites, il les avait sorties d'un puits de douleur sans fond. Jem en ignorait la source, mais il la savait réelle autant que l'inéluctabilité de sa propre mort, autant que son amour nouveau pour Tessa Gray et autant que l'impossibilité d'y remédier.
Il jouait tout cela à la fois, à présent ; il jouait tous ces cœurs brisés tandis que le son du violon l'enveloppait, le bouleversait. Il ferma les yeux et...
La porte s'ouvrit. Il en discerna le son à travers la musique, mais un instant, il refusa d'y croire car il entendit la voix de Tessa dire son nom.
- Jem ?
Elle était sûrement un rêve conjuré par la musique, la drogue et son esprit fébrile. Il continuait de jouer, il continuait de jouer sa propre rage et sa propre colère contre Will ; car bien qu'il ait toujours excusé Will pour sa cruauté envers les autres, il ne pourrait jamais lui pardonner de se mettre en danger.
- Jem !
La voix de Tessa apparut une nouvelle fois et tout à coup, deux mains étaient sur les siennes et arrachaient l'archer de sa prise. Sous le choc, il la laissa faire avant de lever les yeux vers elle.
- Jem, arrêtez ! Votre violon, votre si beau violon, vous allez l'abîmer.
Elle était penchée vers lui, une robe de chambre enfilée par-dessus sa chemise de nuit blanche. Il se souvenait de cette chemise de nuit. Elle la portait la première fois qu'il l'avait vue, lorsqu'elle était entrée dans sa chambre. Un fol instant, il avait alors cru qu'il s'agissait d'un ange.
Essoufflée, le rouge aux joues, elle agrippait son violon d'une main et l'archet de l'autre.
- Qu'est-ce que cela peut faire ? demanda t-il. Qu'est-ce que tout cela peut faire ? Je suis en train de mourir... je ne tiendrai pas la décennie, qu'est-ce que cela peut faire si le violon part avant moi ?
Elle le dévisagea, ses lèvres entrouvertes de stupéfaction. Il se leva et se détourna d'elle. Il ne supportait plus de la regarder en face, il ne supportait plus de la voir déçue de lui, il ne supportait plus sa propre faiblesse.
- Vous savez que cela est vrai.
- Rien n'est irrévocable (sa voix tremblait). Rien n'est inévitable. Un remède...
- Il n'y a pas de remède. Je vais mourir et vous le savez, Tess. Probablement dans l'année. Je suis en train de mourir, je n'ai pas de famille au monde, et la seule personne à qui je faisais le plus confiance parmi tant d'autres fait une distraction de ce qui est en train de me tuer.
- Mais Jem, je ne pense pas du tout que c'était l’intention de Will.
Elle avait posé le violon et l'archer, et s'approchait de lui.
- Il essayait juste de s'évader... il fuit quelque chose, quelque chose de sombre et d'affreux, vous savez ce dont il s'agit, Jem. Vous avez vu comment il se portait après... après Cecily.
- Il sait ce que cela signifie pour moi, dit-il.
Elle était juste derrière lui. Il pouvait sentir le léger parfum de sa peau, de l'eau de violette et du savon. L'envie de se retourner pour la toucher était irrésistible, mais il ne devait pas bouger.
- Le voir ne serait-ce que jouer avec ce qui a détruit ma vie...
- Mais il ne pensait pas à vous...
- Je sais.
Comment dire ? Comment expliquer ? Comment lui dire que Will était celui à qui il avait consacré sa vie : la rééducation de Will, sa bonté intérieure. Will était le miroir fissuré de son âme, qu'il avait tenté de réparer pendant des années. Il pouvait pardonner à Will de blesser n'importe qui, mais pas de se faire du mal.
- Je me dis qu'il vaut mieux que ce qu'il prétend être, mais Tessa, et si ce n'était pas le cas ? J'ai toujours pensé que si je n'avais rien d'autre – si je n'avais rien fait d'autre pour donner un sens à ma vie – au moins, j'avais Will. Je me suis toujours tenu à ses côtés... mais peut-être que je ne devrais pas.
- Oh, Jem.
Sa voix était si douce qu'il se retourna. Ses cheveux sombres étaient relâchés tels une cascade de boucles dévalant son visage. Il avait ce désir si ridicule d'y plonger les mains pour l'approcher de lui, ses doigts en coupe autour de sa nuque. Elle leva une tendre main vers lui et un instant, l'espoir monta en lui, aussi sauvage et implacable que les vents et marées ; mais c'était pour la poser sur son front, comme une infirmière s'occuperait de lui.
- Vous êtres brûlant. Vous devriez vous reposer...
Avant de pouvoir s'en empêcher, il eut un brusque mouvement de recul. Les yeux gris de Tessa s'agrandirent.
- Jem, que se passe t-il ? Je ne peux pas vous toucher ?
- Pas de cette façon.
Les mots s'étaient échapper sans qu'il puisse les retenir. La nuit, Will, la musique, le yin fen, tout cela avait bloqué quelque chose en lui... il connaissait à peine son moi véritable, cet étranger qui disait la vérité, et de façon brutale.
- Comment, alors ?
La confusion se lisait clairement sur son visage. Sa veine battait dans le coin de sa gorge, là où sa chemise de nuit était ouverte, dévoilant la tendre courbe de sa clavicule. Il enfonça les doigts dans le creux de ses propres mains. Il ne pouvait plus retenir les mots. C'était nager ou se noyer.
- Comme si vous étiez une infirmière et moi, votre patient, lui dit-il. Pensez-vous que j'ignore que lorsque vous prenez ma main, ce n'est que pour prendre mon pouls ? Pensez-vous que j'ignore que lorsque vous me regardez dans les yeux, ce n'est que pour deviner la quantité de drogue que j'ai prise ? Si j'étais un autre homme, un homme normal, je pourrais avoir des espoirs – des certitudes, même – je pourrais...
Je pourrais vous désirer. Il s'interrompit avant qu'il ne soit trop tard. Ce n'était pas des paroles à dire. Des mots d'amour, c'était une chose. Mais des mots de désir étaient aussi dangereux qu'une falaise rocheuse contre laquelle un navire pourrait sombrer. C'était sans espoir, il le savait. Et pourtant...
Elle secoua la tête.
- C'est la fièvre qui parle, ce n'est pas vous.
Sans espoir. La désillusion lui fit autant de mal qu'un couteau mal affûté. Il dit alors ces mots sans réfléchir :
- Il ne peut pas vous venir à l'esprit que je pourrais vous désirer. Que je suis assez vivant, en assez bonne santé...
- Non...
Elle le prit par le bras et il sentit comme cinq fers incandescents marquer sur sa peau. Le désir le transperça comme la douleur.
- James, ce n'est pas du tout ce que je voulais...
Sa main couvrit les siennes, qui lui tenaient le bras. Il l'entendit prendre une brusque inspiration de surprise. Mais pas d'horreur. Elle ne reculait pas. Elle ne retirait pas sa main. Elle le laissait la tenir tandis qu'il la faisait pivoter pour qu'ils se tiennent en face-à-face, assez proches pour qu'ils puissent se respirer l'un l'autre.
- Tessa, dit-il.
Elle leva les yeux. La fièvre battait en lui comme du sang ; il ne savait plus s'il s'agissait du désir ou de la drogue, ou si l'un entraînait l'autre, mais cela n'avait aucune importance. Cela n'avait aucune importance car il la voulait, il la désirait depuis si longtemps. Les yeux de Tessa étaient grands et gris, ses pupilles dilatées, et ses lèvres entrouvertes sur son souffle coupé, comme si elle était sur le point de parler. Mais avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit, il l'embrassa.
Le baiser explosa dans sa tête comme les feux d'artifices à la commémoration de la conspiration des poudres. Il ferma les yeux sur un tourbillon de couleurs et de sensations presque trop intense à supporter. Ses lèvres étaient douces et chaudes contre les siennes ; il sentit ses propres doigts courir sur son visage, sur les courbes de ses pommettes, sur le pouls martelant dans sa gorge, la tendre peau de sa nuque. La moindre once de sa retenue fut nécessaire pour la toucher avec douceur et ne pas l'écraser contre lui. Lorsqu'elle leva les bras et les enroula autour de son cou en soupirant contre sa bouche, il dut réprimer un halètement et se tenir un instant aussi calme que possible pour qu'ils ne se retrouvent pas sur le sol.
Les mains de Tessa étaient légères sur lui, mais elles étaient sans aucun doute encourageantes. Ses lèvres murmuraient contre les siennes, elles susurraient son nom ; dans ses bras, son corps était tendre et fort à la fois. De ses mains, Jem suivit l'arc de son dos et en sentit la courbe sous sa robe de nuit ; enfin, il ne pouvait plus se retenir : il l'attira si fort contre lui qu'ils vacillèrent et tombèrent en arrière sur le lit.
Tessa s'effondra sur les coussins et il se pencha sur elle. Ses cheveux s'étaient libérés de ses tresses et jaillissaient sur les oreillers, sombres et libres. Le contact chaud du corps à corps était étourdissant comme jamais il ne l'aurait imaginé, plus puissant et délicieux encore que la plus délirante des musiques. Il l'embrassa encore et encore, chaque baiser plus intense que l'autre ; il savourait la texture et le goût de ses lèvres contre les siennes puis cette force fut telle que la frontière entre le plaisir et la douleur menaça de céder.
Il devrait arrêter, il le savait. Tout cela était allé au-delà de l'honneur, au-delà des limites de la bienséance. De temps à autre, il s'était imaginé l'embrassant délicatement, les mains en coupe autour de son visage ; mais jamais il n'aurait imaginé une étreinte telle qu'il serait impossible pour lui de discerner son propre corps de celui de Tessa. Jamais il n'aurait imaginé ses baisers et ses caresses, les mains de Tessa fourrageant dans ses cheveux. Jamais il n'aurait imaginé l'hésitation dans ses doigts sur le nœud de sa robe de chambre, la région raisonnable de son cerveau ordonnant son corps indiscipliné et désorienté d'arrêter ; et encore moins qu'elle résoudrait le dilemme en défaisant le nœud elle-même, le tissu glissant de ses épaules, avant de se laisser retomber contre les coussins, les yeux levés vers lui dans sa fine robe de nuit.
Le menton levé, de la détermination et de la sincérité dans les yeux, elle tendit les bras, l'invitant à la rejoindre pour l'envelopper et l'attirer contre elle.
- Jem, mon Jem..., chuchotait-elle.
Il murmurait en retour, ses mots étouffés contre sa bouche ; ses murmures étaient sincères mais il espérait qu'elle ne les comprendrait pas. Il chuchotait en chinois, inquiet à l'idée de parler en anglais et de dire des paroles profondément stupides.
Wo ai ni. Ni hen piao liang, Tessa. Zhe shi jie shang, wo shi zui ai ni de.
Mais les yeux de Tessa s'assombrirent ; il savait qu'elle se souvenait que c'était ce qu'il lui avait dit dans la voiture.
- Qu'est-ce que cela signifie ? murmura t-elle.
Il s'immobilisa contre son corps.
- Cela signifie que vous êtes belle. Je ne voulais pas vous le dire auparavant car je ne voulais pas que vous imaginiez que je prenais des libertés.
Elle leva la main et effleura sa joue. Il sentait son propre cœur palpiter contre le sien. Il avait l'impression qu'il battait en dehors de son torse.
- Prenez-les, souffla t-elle.
Son cœur s'envola. Il la souleva et la plaqua contre lui, quelque chose qu'il n'avait jamais fait auparavant, mais sa maladresse ne semblait pas la déranger. Ses mains voyageaient doucement sur lui, découvrant son corps tandis que ses doigts caressaient l'os de sa hanche et le creux de ses reins. Ils s'emmêlèrent dans sa chemise avant de la retirer par-dessus sa tête, puis il fondit sur elle en secouant la tête pour chasser ses mèches argentées. Il vit les yeux de Tessa s'agrandir et il sentit ses entrailles se resserrer.
- Je sais, dit-il en baissant les yeux sur lui-même, sur sa peau pâle et ses côtes, aussi fines que les cordes d'un violon. Je ne suis pas.... je veux dire, je suis...
- Beau, acheva t-elle.
Ce mot fut comme une déclaration.
- Vous êtes beau, James Carstairs.
L'air retrouva ses poumons puis ils s'embrassèrent de nouveau, ses mains chaudes et douces contre sa peau nue. Ses caresses étaient hésitantes et curieuses, elles faisaient la carte d'un corps qui semblait, sous ses bons soins, s'épanouir en quelque chose de parfait et en bonne santé. Ce n'était plus un instrument fragile constitué d'une chair qui se faisait de plus en plus rare et rattachée à une charpente d'os fragiles. Ce fut seulement à cet instant, maintenant que tout cela était réel, qu'il se rendit compte avec quelle sincérité il avait toujours refusé d'envisager que ce rêve puisse devenir une réalité.
Alors que ses mains poursuivaient leur course sur le corps de Tessa, il sentait le souffle léger et nerveux de sa respiration contre la peau sensible de sa gorge. Il la touchait comme il aurait touché son violon ; il savait comment toucher quelque chose de précieux et de chéri. Il avait porté le violon dans ses bras de Shanghai à Londres, tout comme il avait porté Tessa dans son cœur longtemps auparavant, plus longtemps encore qu'il ne s'en souvenait. Quand cela avait-il commencé ? Ses mains la touchèrent à travers la robe de nuit ; la courbe de ses hanches et le creux de sa taille se méprenaient à la ligne de son Guarneri, qui, lui, ne produisait pas de hoquets de satisfaction lorsqu'il le touchait, ne cherchait pas sa bouche pour recevoir des baisers ou n'avait pas de fascinantes paupières qui battaient lorsqu'il caressait la peau sensible à l'arrière de ses genoux.
Peut-être était-ce le jour où il avait descendu les escaliers pour lui baiser la main. Mitspa. Que l'Éternel veille sur toi et sur moi, quand nous nous serons l'un et l'autre perdus de vue. C'était la première fois qu'il avait senti quelque chose de différent lorsqu'il avait posé le regard sur une jolie fille qu'il ne pouvait avoir ; il y avait eu comme quelque chose de sacré.
Du bout des doigts, il sentit la surface lisse des boutons en forme de perle de sa robe de nuit. Son corps se cambra et sa gorge s'arqua lorsque le tissu glissa sur le côté, découvrant son épaule nue. Sa respiration était erratique dans sa gorge, les boucles de ses cheveux châtain collées à ses joues rosies et à son front, le tissu de sa robe froissé entre les deux. Il tremblait lorsqu'il se pencha pour embrasser la peau nue que fort probablement personne, à par elle-même et peut-être Sophie, n'avait jamais vue ; Tessa leva et posa une main contre sa nuque, ses doigts se faufilant parmi les fins cheveux à l'arrière de son cou...
Le bruit d'un fracas retentit. Puis un brouillard étouffant de yin fen remplit la chambre.
Jem avait l'impression d'avoir avalé du feu ; il recula brusquement et s'éloigna de Tessa avec une force telle qu'il leur fit presque perdre l'équilibre à tous les deux. Tessa s'assit également, ramenant sa robe de chambre contre elle, l'expression de son visage subitement embarrassée. La chaleur de Jem avait disparu. Tout à coup, sa peau se glaça, probablement de honte et de peur pour Tessa. Il n'aurait jamais voulu se retrouver aussi proche de cette substance toxique qui avait détruit sa vie. Mais la boîte laquée était cassée et une légère couche de poudre brillante s'étalait sur le sol. Et même si, dans un souffle, Jem ordonna à Tessa de partir, de le quitter pour se mettre mettre à l'abri, il ne pensait pas à la perte de la précieuse drogue, ni au danger que cela représentait pour lui s'il ne pouvait la récupérer. Il pensa seulement :
Plus jamais.
Le yin fen m'a pris tellement de choses : ma famille, les années de ma vie, la force dans mon corps, l'air dans mes poumons. Il ne me prendra pas cela également : ce qui est de plus précieux et qui nous est offert par l'Ange. L'aptitude à aimer. J'aime Tessa Gray.
Et je vais m'assurer qu'elle l'apprenne.




Merci de créditer la traduction si besoin. Et un immense merci à Cassandra Clare, by the way.

Waiting on Wednesday


"Waiting on Wednesday" (en français, "l'attente du mercredi"), créé par Jill du blog Breaking the Spine, est un événement hebdomadaire qui permet de mettre en lumière un roman à paraître et de partager votre impatience dans cette insoutenable attente.


J'ai encore du Cassandra Clare dans la tête pour ce deuxième Waiting on Wednesday. Et ce roman n'est nul autre que City of Lost Souls, dont la sortie est attendue pour le 8 mai prochain !


Le démon Lilith a été détruit et Jace libéré de sa captivité. Mais lorsque les Chasseurs d'Ombres arrivent à son secours, ils ne trouvent que du sang et du verre brisé. Il n'est pas seulement question de la disparition du garçon que Clary aime, mais du retour de celui qu'elle déteste, Sébastien, le fils de son père Valentin, qui est déterminé à réussir là où son père a échoué : avoir les Chasseurs d'Ombres à genoux.Qu'importe la magie que l'Enclave mobilise, il n'est impossible de localiser aucun des deux garçons. Mais Jace ne peut rester bien loin, surtout de Clary. Lorsqu'ils se retrouvent, celle-ci découvre ce que la magie morte de Lilith a engendré. Jace n'est plus le garçon qu'elle aimait. Lui et Sébastien sont à présent liés l'un à l'autre et Jace est devenu ce qu'il craignait le plus : un véritable serviteur du diabolique Valentin. L'Enclave est déterminée à détruire Sébastien, mais il est impossible d'atteindre l'un sans anéantir l'autre. Les Chasseurs d'Ombre envisageront-ils de tuer l'un des leurs ?Seule une partie des proches de Clary et Jace pense que celui-ci peut encore être sauvé et que le sort des Chasseurs d'Ombres repose sur son salut. Ils doivent défier l'Enclave et se battre seuls. Alec, Magnus, Simon et Isabelle doivent s'unir pour sauver Jace : négocier avec la troublante Reine des Fées, envisager de traiter avec des Démons, et enfin se tourner vers les Soeurs de Fer - solitaires et impitoyables, ce sont elles qui fabriquent les armes des Chasseurs d'Ombres. Les Soeurs de Fer leur apprennent qu'il n'existe aucune arme sur cette terre qui puisse rompre le lien entre Sébastien et Jace. Leur seule chance de le libérer est de défier le Paradis et l'Enfer, un risque qui pourrait leur coûter la vie, à l'un voire à tous. Ils doivent se battre sans Clary, car celle-ci a sombré au coeur des ténèbres pour y jouer complètement seule un jeu dangereux. Le prix à payer à cette fin de partie n'est pas que sa propre vie, mais également l'âme de Jace. Clary est prête à tout pour lui, mais peut-elle seulement lui faire confiance ? Ou bien est-il réellement perdu ? Quel prix peut être trop cher payé, même pour l'amour ? Les ténèbres menacent la vie des Chasseurs d'Ombres dans le déchirant cinquième opus de la saga la Cité des Ténèbres.

(merci de créditer la traduction)

Teaser Tuesdays



Teaser Tuesdays est un rendez-vous hebdomadaire (tous les mardis) créé par MizB du blog Should Be Reading pour faire savoir quel livre vous lisez et donner envie aux autres de le lire (d'où teaser, "donner envie", comme les bandes annonces, teaser trailer). Les règles du jeu sont simples :

• Prenez le livre que vous lisez actuellement
• Ouvrez-le au hasard
• Partagez deux phrases sur la page sur laquelle vous tombez. "Teaser" signifie que ces deux phrases doivent donner envie.
• ATTENTION : PAS DE SPOILERS ! (assurez-vous que les phrases que vous choisissez n'en disent pas trop sur l'intrigue ! Le but du jeu n'est pas de gâcher la lecture des autres ! Il faut les titiller ^^)
Communiquez le titre du livre ainsi que son auteur pour que les autres participants au mème puissent ajouter votre livre choisi à leur PAL si vos teasers leurs mettent l'eau à la bouche !


Aujourd'hui, je suis encore lancée dans le 2ème tome des étés de Belly, It's Not Summer Without You (en VF, L'été où je t'ai retrouvé, aux éditions Albin Michel, collection Wiz). J'espère ne pas ne pas me spoiler, parce que j'ai pas beaucoup avancé dans ma lecture ^^


"Belly?" She repeated."Yup. She's my girlfriend."- Belly ? répéta t-elle.
- Ouais. C'est ma copine.
- p.144, It's Not Summer Without You, Jenny Han.







J'ai essayé de lire la page sans vraiment la lire. Donc ça a été, pas spoilée !




Clockwork Prince, Cassandra Clare

Date de sortie : 6 décembre 2011 (sortie prévue en France en novembre 2012)
Editeur : Walker Books Ltd
Public : 13 ans et plus
Pages : 432
Format : broché
Autres titres de la série : Clockwork Angel (#1, déjà paru aux éditions Walker Books Ltd) et Clockwork Princess (#3, à paraître en septembre 2013)
L'auteure :  site internet | twitter | facebook | Goodreads | tumblr
Acheter le livre : Amazon
Présentation de l'éditeur :
Dans le magique Monde Obscur du Londres victorien, Tessa Gray a enfin trouvé la sécurité chez les Chasseurs d'Ombres. Mais cette sécurité s'essouffle rapidement lorsque l'Enclave complote contre sa protectrice, Charlotte, et prévoit de la remplacer au poste de Dirigeante de l'Institut. Si Charlotte perd sa place, Tessa se retrouvera à la rue et sera donc une proie facile pour le Magister, qui désire utiliser les pouvoirs de la jeunne femme à ses sombres fins.   
Avec l'aide Will, aussi séduisant qu'auto-destructeur, et du fort dévoué Jem, Tessa découvre que la guerre entre le Magister et les Chasseurs d'Ombres est foncièrement personnelle. Il leur reproche cette tragédie qui a bouleversé sa vie de longues années auparavant. Pour démêler les secrets de son passé, le trio voyage jusque dans le Yorkshire noyé dans la brume, visite un manoir qui dissimule des horreurs cachées et se retrouve dans les quartiers mal famés de Londres. Dans une salle de danse enchantée, Tessa découvre que la vérité sur ses origines est plus sinistre qu'elle ne l'aurait imaginé. Lorsqu'ils rencontrent un démon mécanique portant un avertissement à l'attention de Will, ils réalisent que le Magister en personne est au courant de leurs moindres déplacements... et que l'un d'eux les a trahi. 
Le coeur de Tessa se retrouve de plus en plus attiré du côté de Jem, mais son désir pour Will, en dépit de son mauvais caractère, continue de la perturber. Mais quelque chose change en Will... le mur qu'il a construit tout autour de lui se délabre peu à peu. Trouver le Magister pourrait-il libérer Will de ses secrets et donner à Tessa les réponses concernant ses origines et son destin ? Sur les dangereuses traces du Magister et de la verité, qui mettent ses amis en danger, Tessa apprend que l'amour et le mensonge sont liés et qu'ils peuvent corrompre même le coeur le plus pur.

Comme ils disent dans le pays : OMFG! Ce n'est plus un secret pour personne, The Infernal Devices est ma saga préférée dans tout ce que j'ai lu jusqu'à présent, et je pense que ça va rester comme ça un bon moment. Lu en une nuit en décembre dernier, ce roman à l'addictibilité extrêmement dangereuse m'a scotchée du début à la fin. C'est une habitude chez Cassie Clare de provoquer de telles réactions chez ses lecteurs, mais elle a encore fait plus fort qu'avec Clockwork Angel.

J'aime voir une intrigue semée d'embûches suivre son cours. Dans Clockwork Prince, le pilier central de la saga, l'histoire de Tessa décolle d'une façon spectaculaire, tout comme les capacités de Cassandra Clare à nous écrire des pavés aussi magiques que sexy. Chaque page m'a agréablement surprise. On ne s'habitue jamais au style de Cassie Clare : quand on croit la connaître et pouvoir anticiper ses décisions, on réalise (encore une fois) qu'on se trompe et qu'on ne peut avoir aucune idée de ce qu'elle nous réserve.

A la fin de Clockwork Angel, j'avais envie d'être Team Will, tout en étant sous le charme de Jem, parce que ma corde sensible, ce sont les garçons gentils et généreux (pour preuve : je sors avec un de ces specimens). Avec Clockwork Prince, c'est officiel : je suis Team Jem. Tout simplement parce qu'on est enfin amenés à creuser un peu dans le terrain de Will et que c'est finalement un terrain parasité par les taupes. J'aime les taupes, j'aime les animaux, mais au final se sont des nuisibles, il ne faut pas l'oublier. Monsieur fait semblant d'être un bad boy. Monsieur ne fréquente pas les bordels comme il le prétendait, Monsieur déambule dans Londres en méditant. Monsieur est trop torturé, trop à vif pour une lectrice comme moi qui n'aspire qu'à la lumière. Et avec Jem et son violon qui lui font de l'ombre, c'est peine perdue. Les garçons adorables et gentils, c'est mon affaire. Après Peeta Mellark, je me retranche sur Jem Carstairs.

N'oublions pas que nous sommes dans le Monde Obscur. Et qui dit Chasseurs d'Ombres dit action à volonté.  En règle générale, je ne suis pas friande d'action, mais avec Cassie Clare, j'en redemande toujours ! Les scènes de combats sont aussi divines que les dialogues. J'aime la complicité entre Will et Jem dans ces moments-là. Et je prends un malin plaisir à me délecter de leur complicité et de leur honnêteté concernant Tessa. Les deux parabatai se font des cachotteries au sujet de la jeune femme, ce qui est hilarant pour le lecteur quand on sait ce qui se passe quand les portes sont fermées (je parle surtout de la porte de la chambre de Jem <sourire entendu>).

Je me damnerais pour ne pas à avoir à attendre septembre 2013 pour lire la suite et toute fin Clockwork Princess. En attendant, telle un Cullen se contentant de sang animal, je survis avec les questions/réponses avec les personnages et les quelques teasers qui apparaissent sur la toile de temps à autre. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai autant hâte de découvrir la suite que je la redoute. Parce que connaissant Cassie Clare, on va encore tomber de haut.

Notes :

Intrigue  ★★★★★
Héroïne  ★★★★★
Les personnages masculins  ★★★★★
Personnages secondaires  ★★★★★
Atmosphère  ★★★★★
Originalité  ★★★★★
Emotion  ★★★★★
Action  ★★★★★
Humour  ★★★★★
Style de l'auteure  ★★★★★
Addictabilité  ★★★★★

Note globale :




C'est lundi ! Que lisez-vous ?


C'est lundi ! Que lisez-vous ? est une idée originale du blog américain Book Journey importée en France par Mallou et Galléane. C'est un rendez-vous hebdomadaire qui permet de présenter les livres lus la semaine passée, ceux qu'on est en train de lire et ceux qu'on planifie de lire cette semaine.

La semaine dernière, j'étais en forme ! J'ai lu TROIS livres, mon meilleur score jusqu'à présent !
Je prévoyais par ailleurs de lire Before I Fall de Lauren Oliver, mais j'ai été apâtée par d'autres livres reçus dans la semaine.

Divergent, Veronica Roth

Dans le Chicago dystopique de Beatrice Prior, la société est divisé en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu particulière : Candeur (les honnêtes), Abnégation (les dévoués), Intrépide (les braves), Amitié (les pacifiques) et Erudit (les intelligents). Chaque année, lors d'une journée convenue, tous ceux de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Beatrice, la décision se joue entre rester avec sa famille et être qui elle est vraiment. Et elle ne peut avoir les deux. Elle devra donc faire un choix qui les surprendra tous, y compris elle-même.Lors de l'initiation hautement compétitive qui suit, Beatrice se rebaptise Tris et lutte aux côté des autres initiés pour vivre le choix qu'ils ont tous fait. Ensemble, ils doivent subir des tests d'endurance extrêmement physiques et d'intenses simulations psychologiques, dont certains auront des conséquences dévastatrices. Alors que l'initiation les transforme tous peu à peu, Tris doit déterminer ce que sont réellement ses amis et quelle place une histoire avec un garçon tantôt fascinant, tantôt exaspérant peut prendre dans la vie qu'elle a choisi. Mais Tris a aussi un secret, un secret qu'elle a caché de tous car il lui a été averti qu'il pouvait être un présage de mort. Et en découvrant l'agitation et le conflit grandissant qui menaçent de perturber son semblant de société parfaite, elle apprend que ce secret pourrait bien être ce qui peut sauver ceux qu'elle aime... ou pourrait être ce qui peut la détruire.
Lisez ma chronique de Divergent !

 Cinq jours par mois dans la peau d'un garçon, Lauren McLaughlin


Pas facile pour la douce et gentille Jill de cohabiter avec un garçon incontrôlable. Sans compter qu'elle ne doit parler à personne d'autre que Jack de son étrange condition. En effet, chaque mois, juste avant ses règles, Jill se transforme en Jack, qui prend alors la relève de sa vie durant cinq jours, 100% mec ! Seuls ses parents sont au courant et multiplient les stratagèmes les plus fous afin de cacher au monde l'existence de Jack. Mais l'adolescent déchaîné a des envies de liberté, et il est bien déterminé à ne rater aucune expérience. Pour Jill, la course contre la montre et les hormones a commencé !

Lisez ma chronique de Cinq jours par mois dans la peau d'un garçon !




Paradise, Simone Elkeles

Un an après l'accident qui a failli lui coûter la vie, Maggie peut enfin retourner au lycée. Hélas, elle a perdu toute confiance en elle et semble incapable de retrouver sa joie de vivre. Car tout, dans la petite ville de Paradise, lui rappelle les conséquences du drame. Un garçon, pourtant, semble décidé à entrer dans sa vie. Un garçon, qu'à priori, Maggie aurait préféré oublier...











Je viens tout juste de commencer It's Not Summer Without You de Jenny Han !

Belly avait l’habitude de compter fébrilement les jours avant ses retrouvailles avec Conrad et Jeremiah, dans la maison de la plage. Mais depuis que Susannah, la mère des garçons, est morte, rien n’est plus comme avant. Conrad s’est renfermé sur lui-même et il ignore Belly qu’il a pourtant aimée l’été passé. Quand Jeremiah appelle la jeune fille à l’aide car Conrad a disparu, la jeune fille décide de tout faire pour retrouver celui qui fut son premier amour… Belly et Jeremiah prennent la route vers le seul endroit où Conrad a pu se réfugier : la maison de la plage…
J'avais eu un réel coup de coeur pour le premier tome, L'été où je suis devenue jolie, que j'avais lu l'été dernier. Vous pouvez retrouver ma chronique ici !





Cette semaine, j'aimerais lire également :

Hunger Games : le guide officiel du film, Kate Egan

Le best-seller de Suzanne Collins enfin adapté au cinéma ! Pénétrez dans les coulisses d’une production hors-normes, avec des photos du tournage, des croquis préparatoires et des interviews exclusives des acteurs et du réalisateur, Gary Ross. Vous découvrirez les épreuves qu’ont dû subir les acteurs durant les auditions, et l’entraînement qu’il leur a fallu suivre pour incarner leurs personnages. Vous verrez comment les stylistes ont créé les pains spécifiques des habitants de chaque district, ou comment les spécialistes des effets spéciaux ont réalisé les boules de feu. Vous pourrez aussi vous promener dans le district Douze, le centre d’Entraînement, le Capitole…
De l’écriture du scénario à la création des costumes, en passant par le casting et le choix des décors, ce livre vous fera vivre la fabuleuse aventure de la réalisation d’un film époustouflant.

Evernight, livre I, Claudia Gray

Depuis son arrivée à Evernight Academy, Bianca n'a qu'une envie : fuir. Dans cette école prestigieuse aux allures de manoir gothique, où les élèves sont tous parfaits et prétentieux, Bianca n'est pas à sa place. Pire, elle se sent en danger. Un jour, elle rencontre Lucas. Lui non plus ne correspond pas aux critères d'Evernight. Il est différent, indépendant, et malgré ses airs provocants sa présence la rassure. Rapidement un lien indéfectible se tisse entre eux. Mais la menace persiste. Ici tout n'est qu'apparence et, un à un, des secrets se dévoilent. Lucas serait-il un vampire ?

Paradise, Simone Elkeles

Date de sortie :12 janvier 2012
Editeur : Editions de la Martinière Jeunesse
Traductrice : Sylvie Del Cotto
Public : 13 ans et plus
Pages : 384
Format : broché
Autres titres de la série : Return to Paradise (paru en chez Flux le 8 septembre 2011)
L'auteure :  site internet | twitter | facebook | Goodreads
Acheter le livre : Amazon
Présentation de l'éditeur :
Un an après l'accident qui a failli lui coûter la vie, Maggie peut enfin retourner au lycée. Hélas, elle a perdu toute confiance en elle et semble incapable de retrouver sa joie de vivre. Car tout, dans la petite ville de Paradise, lui rappelle les conséquences du drame. Un garçon, pourtant, semble décidé à entrer dans sa vie. Un garçon, qu'à priori, Maggie aurait préféré oublier...
Acheté au le Salon du Livre à Paris et joliment dédicacé par Simone Elkeles, mon exemplaire de Paradise est aussi beau de l'extérieur que de l'intérieur. J'avais beaucoup entendu parler de Paradise, à l'époque où il n'était encore qu'une VO et c'est en constatant l'engouement des bloggeuses que je me suis enfin décidée à le lire. J'ai horreur d'être déçue par un livre, c'est pour ça que j'attends toujours le maximum de feedback positif pour me jeter à l'eau. Et là, j'ai été déçue par moi-même. Déçue de ne pas avoir fait confiance à Simone Elkeles dès le début, alors que j'avais adoré Irrésistible Alchimie et Irrésistible Attraction.

Paradise est une injection de sang neuf dans les romans récents de Simone Elkeles. Avec la série sur les frères Fuentes qui, malgré tout le bien que je peux en dire, est quelque peu répétitive et surplombée de quelques clichés, j'avais un peu peur que Paradise soit dans la même lignée. D'autant plus que la couverture, avec ce bras tatoué, nous prévenait qu'il y aurait un vrai bad boy. Que nenni ! Nous avons ici l'histoire de Maggie et Caleb, deux lycéens qui tentent de reconstruire leur vie après un cruel manque de bol. Maggie est dévastée par l'accident causé par Caleb, et Caleb, dévasté par les conséquences qu'il a dû payer à cause de son insouciance et irresponsabilité.

Le cadre est toujours très important pour moi. Et je suis littéralement tombée amoureuse de la ville de Paradise et de ses habitants (sauf certains lycéens). Je m'y sentais à l'aise, surtout dans le jardin de Mrs. Reynolds, qui sent bon le soleil et les fleurs. Le lycée est, comme dans la plupart des romans young adult, un univers impitoyable et cruel. Pour Maggie, comme pour Caleb, qui vivent leur vie de lycéen de façon totalement différente, le lycée est l'abattoir pour l'un comme pour l'autre. Tout comme eux, j'avais hâte, à chaque passage à Paradise High, que ça se termine.

L'alchimie entre les personnages est évidente et incroyable à la fois. L'évolution de la relation entre Caleb et Maggie est harmonieuse et authentique. Chacun efface délicatement les douleurs et traumatismes de l'autre et lorsqu'ils se rendent compte qu'ils ne souffrent plus, ils sont tombés amoureux. Leurs caractères sont uniques sans tomber dans l'excès ni le cliché, ce que j'ai énormément apprécié ici. L'intrigue est aussi fluide que le style d'écriture de Simone Elkeles et j'ai apprécié les quelques surprises glissées çà et là du roman.

J'ai aimé chaque page imibée d'une émotion qui vous serre la gorge, sans pour autant être à la limite des larmes. Même les passages les plus simples sont vrais et beaux. J'apprends avec Simone Elkeles à apprécier la simplicité grâce à l'émotion qu'elle saupoudre au dessus de chacun des mots de ses romans. Paradise m'a marquée plus que la série des frères Fuentes. Je lirai la suite, Return to Paradise, dès que possible !

Notes :

Intrigue  ★★★★☆
Héroïne  ★★★★☆
Le personnage masculin  ★★★★☆
Personnages secondaires  ★★★★☆
Atmosphère  ★★★★☆
Originalité  ★★★★☆
Emotion  ★★★★★
Action  ★★★☆☆
Humour  ★★★★☆
Style de l'auteure  ★★★★☆
Addictabilité  ★★★★☆

Note globale :




Friday Finds



Friday Finds (en anglais, les trouvailles du vendredi) est un rendez-vous hebdomadaire créé par MizB du blog américain Should be Reading. C'est l'occasion de présenter vos découvertes littéraires de la semaine, ceux dont vous avez entendu parler et que vous rêvez de lire !




Starters, Lissa Price
Across the Universe, Beth Ravis
A Million Suns, Beth Ravis
(Re)cycler, Lauren McLaughlin

Cinq jours par mois dans la peau d'un garçon, Lauren McLaughlin

Date de sortie : 20 août 2009
Editeur : Pocket Jeunesse
Traductrice : Sidonie Mezaize
Public : 13 ans et plus
Pages : 319
Format : broché
Autres titres de la série : (Re)cycler (paru le 1er août 2009 chez  Random House Books for Young Readers)
L'auteure :  site internet | twitter | facebook
Acheter le livre : Amazon
Présentation de l'éditeur :
Pas facile pour la douce et gentille Jill de cohabiter avec un garçon incontrôlable. Sans compter qu'elle ne doit parler à personne d'autre que Jack de son étrange condition. En effet, chaque mois, juste avant ses règles, Jill se transforme en Jack, qui prend alors la relève de sa vie durant cinq jours, 100% mec ! Seuls ses parents sont au courant et multiplient les stratagèmes les plus fous afin de cacher au monde l'existence de Jack. Mais l'adolescent déchaîné a des envies de liberté, et il est bien déterminé à ne rater aucune expérience. Pour Jill, la course contre la montre et les hormones a commencé !

Quelle bonne surprise ! Une vraie, vraie surprise ! Ce roman, malheureusement trop peu mis en valeur dans les librairies et les médias, est une véritable petite merveille ! J'ai toujours été assez difficile à convaincre avec des romans de ce genre où l'on est censé rire du début à la fin avec des héros bourrés d'hormones, maladroits mais attachants. Croyez-moi, je suis une dure à cuire avec ces romans et je suis toujours impitoyable.
J'ai absolument adoré Cinq jours par mois dans la vie d'un garçon ! Je l'ai lu en une soirée et une matinée et sa fraîcheur, sa spontanéité et son authenticité m'ont vraiment emballée à chaque page.

Le sujet est original et problématique : cinq jours par mois, Jill se retrouve dans la peau de son alter-ego masculin, Jack. Mais au fil des années (au plutôt au fil de leur puberté), Jack prend le dessus sur Jill comme Hyde finit par dominer Jekyll dans le roman de Stevenson. Il devient aussi indépendant que la jeune fille et sa soif de liberté, dominée par la testostérone, va donner à Jill et ses parents du pain sur la planche ! Car il est hors de question que le secret de Jill ne soit révélé au grand jour et tous les moyens sont bons pour protéger son hermaphrodisme cyclique (comme on dit, l'Enfer est pavé de bonnes intentions, n'est-ce pas ?).

Les personnages ont tous une personnalité riche et qui trouve facilement sa place dans l'intrigue et le monde de Jill. Jill et Jack, les narrateurs de ce roman à deux voix, se confient au lecteur sans hypocrisie ni tabous et partagent les rêves et les craintes qui les animent sans faire d'impasse. J'ai beaucoup apprecié cette sincérité de la part de l'auteur et de ses personnages. Cette confiance personnage / lecteur donne vie à un réalisme déconcertant, de même que les réactions des personnages en fonction de telle ou telle situation. Lauren McLaughlin a su respecter la psychologie de ses personnages et leur accorder la liberté nécessaire pour nous embarquer sans résistance dans le monde de Jill.

Les thème de la sexualité et du genre sont les fondations de ce roman. Qui est Jill ? Qui est Jack ? Jack est-il la manifestation du côté masculin de Jill ? Ou Jack est-il tout simplement l'alter ego masculin de Jill ? Les orientations sexuelles sont également au coeur de l'intrigue, avec quelques rebondissements assez saisissants que je n'avais pour le moins pas vu arriver. Ces sujets sont intéressants dans la mesure où le (jeune) public visé peut trouver des réponses à ses questions et banaliser l'homosexualité ou la bisexualité et insérer le phénomène de l'hermaphrodisme.

J'ai hâte de diminuer ma PAL pour pouvoir lire la suite en VO, (Re)cycler ! Cinq jours par mois dans la peau d'un garçon est une pépite d'or dénichée dans la mine de la littérature jeunesse ! Pétillant, unique et véritable, ce roman vous arrachera des larmes de rire et d'émotion. Merci à Lauren McLaughlin et à Pocket Jeunesse !

Notes :

Intrigue  ★★★★☆
Héroïne  ★★★★☆
Le personnage masculin  ★★★★☆
Personnages secondaires  ★★★★☆
Atmosphère  ★★★★☆
Originalité  ★★★★★
Emotion  ★★★★☆
Action  ★★★★★
Humour  ★★★★★
Style de l'auteure  ★★★☆☆
Addictabilité  ★★★☆☆

Note globale :




Divergent, Veronica Roth

Date de sortie : 3 mai 2011
Editeur : HarperCollins Children's Books
Public : 13 ans et plus
Pages : 496
Format : broché
Autres titres de la série : Insurgent (sortie chez HarperCollins le 1er mai 2012)
L'auteure :  blogspot | tumblr | Goodreadstwitter | facebook
Acheter le livre : Amazon
Présentation de l'éditeur :
Dans le Chicago dystopique de Beatrice Prior, la société est divisé en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu particulière : Candeur (les honnêtes), Abnégation (les dévoués), Intrépide (les braves), Amitié (les pacifiques) et Erudit (les intelligents). Chaque année, lors d'une journée convenue, tous ceux de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Beatrice, la décision se joue entre rester avec sa famille et être qui elle est vraiment. Et elle ne peut avoir les deux. Elle devra donc faire un choix qui les surprendra tous, y compris elle-même.
Lors de l'initiation hautement compétitive qui suit, Beatrice se rebaptise Tris et lutte aux côté des autres initiés pour vivre le choix qu'ils ont tous fait. Ensemble, ils doivent subir des tests d'endurance extrêmement physiques et d'intenses simulations psychologiques, dont certains auront des conséquences dévastatrices. Alors que l'initiation les transforme tous peu à peu, Tris doit déterminer ce que sont réellement ses amis et quelle place une histoire avec un garçon tantôt fascinant, tantôt exaspérant peut prendre dans la vie qu'elle a choisi. Mais Tris a aussi un secret, un secret qu'elle a caché de tous car il lui a été averti qu'il pouvait être un présage de mort. Et en découvrant l'agitation et le conflit grandissant qui menaçent de perturber son semblant de société parfaite, elle apprend que ce secret pourrait bien être ce qui peut sauver ceux qu'elle aime... ou pourrait être ce qui peut la détruire.

Bon, ce n'est pas une surprise, mais Divergent est une pure merveille. Une dystopie comme on les aime, incomparable aux Hunger Games que l'on chérit tant, le premier roman de Veronica Roth est, pour moi, le meilleur espoir des sagas dystopiques.

Une société organisée selon les différents caractères de sa population, il fallait y penser. Beaucoup de dystopies se concentrent sur un passé lourd ou l'évolution de la science. Ici, un nouveau système : les factions, des catégories sensées mettre en avant chacune une qualité ; réunies, elles sont le ciment d'une société forte et équilibrée. Seulement, la faille est bien réelle. Cette faille, ce sont les divergents. L'héroine, Beatrice puis Tris, est divergente. Avec ce roman, on a la preuve qu'on ne doit pas avoir un sale caractère et être brute de décoffrage pour réussir à faire tomber les masques et la paix artificielle d'une telle société : Tris est une héroine YA comme on en voudrait plus souvent. Et on apprend qu'avec du courage, on peut faire des ses points faibles des points forts redoutables.

Four, le personnage masculin, mérite bien un paragraphe dans cette chronique. Ce n'est pas l'hystérie, ce n'est pas la bave qui coule sur chaque page du roman, ce n'est pas Wayland World ou Herondale Land, mais ça en jette. Four est beau, Four est mystérieux, Four représente l'autorité et Four a de beaux points faibles, ce que j'aime découvrir chez les personnages masculins. Il n'est pas invincible et l'origine de ces points faibles le rend incroyablement humain et attachant. J'ai adoré ce personnage qui sort du lot des autres YA crushes et du changement comme ça, ça fait du bien !

L'intrigue est aussi ficellée et complexe qu'un filet de pêche. Tellement bien ficellée et solide qu'on est pris au piège : on tombe dans le panneau de l'addiction et quand on s'en rend compte, il est trop tard, on ne peut plus reposer le roman. Des surprises qu'on ne s'attendait pas à rencontrer dans le genre dystopique, des rebondissements forts et des personnages qui se complètent sans tomber dans le cliché : Veronica Roth a trouvé la formule qui envoie des étincelles !

Si vous ne l'avez pas encore lu parce que vous n'en avez jamais entendu parler, désolée, mais ça craint. En revanche, si vous ne l'avez pas encore lu parce que vous piétinez ou parce que vous n'êtes pas sûr de prendre votre pied, bougez-vous et commandez-le sur internet ou foncez l'acheter en librairie ! Si vous regrettez de ne pas avoir fait confiance à Suzanne Collins et ses Hunger Games, saisissez votre chance de vous rattraper avec Veronica Roth et Divergent !

Notes :

Intrigue  ★★★★★
Héroïne  ★★★★★
Le personnage masculin  ★★★★★
Personnages secondaires  ★★★★☆
Atmosphère  ★★★★☆
Originalité  ★★★★☆
Emotion  ★★★★☆
Action  ★★★★★
Humour  ★★★★☆
Style de l'auteure  ★★★★☆
Addictabilité  ★★★★★

Note globale :





Nouveau partenariat : Le Fauteuil


Premier partenariat ! Il s'agit du blog Le Fauteuil, tenu par Tessa !

Le Fauteuil est un blog littéraire aussi riche que passionné. Avec ses chroniques, ses articles en tous genres et sesconcours, Tessa partage sa passion avec une gentillesse et un professionalisme hors-pair.

Cliquez sur la bannière pour accéder au blog.

"Waiting on" Wednesday


"Waiting on Wednesday" (en français, "l'attente du mercredi"), créé par Jill du blog Breaking the Spine, est un événement hebdomadaire qui permet de mettre en lumière un roman à paraître et de partager votre impatience dans cette insoutenable attente.


Pour ce premier Waiting on Wednesday, je vais me débarasser tout de suite du livre dont l'attente m'est la plus douloureuse - et je pense qu'il en va de même pour pas mal de monde. Vous remarquerez notamment que la date de sortie a sensiblement été repoussée à... UN AN !

Dans Clockwork Princess, Tessa et ses compagnions voyagent autour du monde à la poursuite de l'armée mécanique avant qu'il ne soit trop tard. Alors que la santé de Jem empire à une vitesse alarmante et que ses amis cherchent désespérement un remède, Tessa peut-elle choisir entre les deux garçons qu'elle aime - même si cela signifie ne plus jamais revoir l'un des deux ?
Sortie prévue en septembre 2013 (source)

En attendant, voici quelques rares teasers que Cassandra Clare a laissé tomber sur la toile :

Extrait #1 :
"Tu le ferais?" demanda vivement Gabriel à Will. "Si c'était ta famille ?" Ses lèvres se pincèrent. "Soit. Ce n'est pas comme si tu savais ce que loyauté veut dire..."
"Gabriel." La voix de Gideon était une réprimande adressée à son frère. "Ne parle pas à Will de cette façon."

Extrait #2 :
"C'est lui qui a commencé", dit Cecily en désignant Will du menton, tout en sachant que c'était inutile. Jem, le parabatai de Will, la traitait avec la gentillesse -- une gentillesse douce mais distante -- réservée à la jeune soeur d'un ami, mais il serait toujours du côté de Will. Gentiment, mais fermement, il plaçait Will au-dessus de tout ce qui restait du monde. Enfin, presque tout.

Extrait #3 :
Jem noua ses doigts au tissu de la manche de Will. "Tu es mon parabatai", dit-il. "Tu m'as dit que je pouvais te demander n'importe quoi."

Extrait #4 :
Jem tendit l'arc et libéra la flèche qui s'envola pour se nicher dans le flanc de la créature. L'énorme vers démoniaque se tortilla d'agonie. Il ondulait en balayant sa grosse tête aveugle d'un côté à l'autre et en déracinant des arbustes au passage. Des feuilles volèrent dans l'air et les garçons s'etouffèrent avec la poussière tandis que Gideon reculait avec sa poignard séraphique à la main, essayant de voir à sa lueur;
"Il vient vers nous", dit-il d'une voix grave.
Et en effet, il venait vers eux. La flèche dépassant de sa peau grisâtre et humide, il traînait son corps à une vitesse incroyable. D'un coup de queue, il frappa le bord d'une statue et l'envoya voler dans le bassin ornemental vide, là où elle s'écrasa en mille morceaux.
"Par l'Ange, il vient de broyer Sophocle", remarqua Will. "Personne n'a de respect pour les classiques, de nos jours ?"

Extrait #5 :
Et l'or de sa robe de mariée abîmée.

Extrait #6 :
"Une affirmation très magnanime, Gideon", dit Magnus.
"Je suis Gabriel."
Magnus agita une main. "Tous les Lightwoods sont les mêmes, pour moi."

Merci de créditer les traduction (résumé + extraits) si vous les utilisez.

Teaser Tuesdays



Teaser Tuesdays est un rendez-vous hebdomadaire (tous les mardis) créé par MizB du blog Should Be Reading pour faire savoir quel livre vous lisez et donner envie aux autres de le lire (d'où teaser, "donner envie", comme les bandes annonces, teaser trailer). Les règles du jeu sont simples :

• Prenez le livre que vous lisez actuellement
• Ouvrez-le au hasard
• Partagez deux phrases sur la page sur laquelle vous tombez. "Teaser" signifie que ces deux phrases doivent donner envie.
• ATTENTION : PAS DE SPOILERS ! (assurez-vous que les phrases que vous choisissez n'en disent pas trop sur l'intrigue ! Le but du jeu n'est pas de gâcher la lecture des autres ! Il faut les titiller ^^)
Communiquez le titre du livre ainsi que son auteur pour que les autres participants au mème puissent ajouter votre livre choisi à leur PAL si vos teasers leurs mettent l'eau à la bouche !


Mes teasers sont cette semaine tirés de Divergent, Veronica Roth, et... oh mon Dieu, le hasard fait drôlement bien les choses. Je vais vous mettre la phrase en V.O. et vous la traduire parce que je n'ai pas la traduction française sous la main.

As I pass him, he rests his hand on the top of my back to usher me out, his palm pressing between my shoulder blades. I shiver.
Alors que je le dépasse, il pose la main sur le haut de mon dos pour me faire sortir, et sa paume se presse entre mes omoplates. Je frémis.
- p.274, Divergent, Veronica Roth





Silence, Becca Fitzpatrick

Date de sortie : 7 mars 2012
Editeur : Le Masque - Collection MsK
Traducteur : Marie Cambolieu
Public : 13 ans et plus
Pages : 412
Format : broché
Autres titres de la série : Hush, Hush, Crescendo et Finale (sortie prévue le 23 octobre 2012 chez Simon & Schuster)
L'auteure : site internet | Twitter | Facebook | Goodreads
Acheter le livre : Amazon
Présentation de l'éditeur :
Après une lutte acharnée entre deux mondes que tout oppose, une quête désespérée vers un amour qui semblait voué à l’échec, Patch et Nora voient leur passion mise à l’épreuve.
Quand Nora se réveille à l’hôpital après ce qu’elle croyait être un banal accident de voiture, elle apprend qu’elle est portée disparue depuis plusieurs mois. Seulement, Nora ne se souvient de rien de ce qui s’est passé pendant toute cette période, ni même d’avoir rencontré celui qui a bouleversé sa vie, Patch.
Alors que tous tentent de lui cacher son existence, Nora est persuadée que quelqu’un l’attend. Tandis que sa vie est plus que jamais menacée, la jeune femme suivra obstinément son cœur et remuera ciel et terre pour retrouver la personne qui lui apparaît en rêve.

Beaucoup, beaucoup, beaucoup de bonnes surprises dans Silence. Du début à la fin, on est étonné, choqué, agréablement surpris et on au fil des pages, on sent qu'on ne sera pas déçu. L'excitation monte autant que l'appréhension, on a est effrayé à l'idée que tout s'effondre d'un moment à l'autre et on sent une main invisible nous tordre les entrailles de plaisir et de peur. Je n'ai jamais ressenti autant d'émotions différentes dans un livre de Hush, Hush. La qualité de l'écriture et des psychologies des personnages se sont nettement faites ressentir dans cet opus, Becca Fitzpatrick a vraiment fait fort, sur ce coup-là.

En ce qui concerne les personnages et leur évolution, Nora a enfin mûri et a enfin tiré des leçons de ses aventures avec Patch. L'histoire a été d'autant plus agréable à travers les yeux de cette jeune femme qui sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. A certains moments, j'ai même eu du mal à la reconnaître, Nora a réussi à me bluffer ! Quant à Patch, on nous laisse le redécouvrir sous un jour nouveau et lui aussi a pris en maturité, même si ce n'était pas vraiment ce qui lui manquait. Plus responsable, plus raisonnable, mais aussi plus passionné, si je ne sortais pas déjà avec l'homme parfait (pensez ce que vous voulez, mais c'est vrai xD), je serais tombée amoureuse de lui. Tout simplement parce que ce n'était pas Patch mais Jev.
Les moments entre Nora et Patch sont doux et piquants à la fois, vraiment bien écrits dans cette atmosphère bourrée d'émotions nouvelles.

L'intrigue générale du roman est un peu... disons... légère. C'est le seul point qui m'a un peu déstabilisée pendant ma lecture. Certains aspects sont un peu tirés par les cheveux, la fin du roman retombe comme un soufflé au fromage, beaucoup trop rapidement à mon goût. L'action a été mise de côté pour une atmosphère plus calme et plus menaçante et le méchant de l'histoire n'est pas si méchant et pas si crédible que ça à mes yeux. J'en attendais un peu plus du méchant, car en règle générale, j'adore les méchants. J'aurais aimé que son personnage soit travaillé plus finement.

Un grand bravo et un grand merci à Becca Fitzpatrick pour ce troisième tome tellement au dessus de mes espérances ! J'ai autant hâte que peur de lire le dernier opus, car avec Silence, elle vient de passer la barre encore plus haut. 
En ce qui concerne la VF que les éditions MsK m'ont généreusement fait parvenir, Marie Cambolieu a, fidèle à elle-même, fait du bon boulot et a réussi à s'effacer derrière l'histoire que Becca raconte, ce qui n'est pas donné à beaucoup de traducteurs, il faut le reconnaître. Même si les VF ont toujours bien moins de charme que les VO, j'ai réussi à oublier que je tenais une traduction entre les mains.

Merci aux éditions MsK et à Anne !


Notes :

Intrigue  ★★☆☆☆
Héroïne  ★★★★☆
Le personnage masculin  ★★★★☆
Personnages secondaires  ★★★☆☆
Atmosphère  ★★★★☆
Originalité  ★★★★☆
Emotion  ★★★★☆
Action  ★★★★☆
Humour  ★★★★☆
Style de l'auteure  ★★★☆☆
Addictabilité  ★★★★☆

Note globale :





LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...