Éditeur : Pocket
Éditions : Pocket Jeunesse
Première parution : 5 mai 2011
Traducteur : Guillaume Fournier
Présentation de l'éditeur : Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.
Mon avis : Ça y est. Plus de journées à chasser le gibier avec Katniss et Gale. Plus de cookies préparés par Peeta. Plus de séances de préparation avec Cinna, Portia, Octavia et Flavius. Plus de Jeux. Les Hunger Games, c'est bel et bien fini. Et, oh mon Dieu, ce dernier tome est pour la plupart responsable de ce vide que je ressens depuis que j'ai bouclé la saga. Je ne trouverai jamais les mots qui pourraient expliquer à quel point l'histoire de Katniss m'a bouleversée.
À l'image de fils de soie qui forment une toile d'araignée, Suzanne Collins a tissé La révolte non pas avec de la soie, mais avec de la loyauté, de l'amitié, de l'amour, de la solidarité, mais aussi avec de la colère, de la soif de pouvoir, de la corruption et de la trahison. Jamais je n'aurais cru que la révolte des habitants de Panem contre le Capitole aurait une telle ampleur. Plus vraisemblablement, je ne m'attendais pas à un tel mouvement de résistance, mené par une Katniss meurtrie, agrie, et affligée par les souvenirs des précédents Jeux et la prise en otage de Peeta (qui subit seul Dieu sait quoi) par le Capitole.
Katniss a vraiment changé dans ce dernier opus. Elle n'est plus qu'une coquille vide qui n'a plus la force que de se battre dans l'espoir de sauver ce qui lui reste. Plus rien ne compte pour elle à part sauver sa famille, ses amis, Gale et Peeta. Même si elle m'a fait énormément de peine -- surtout à la toute fin -- le talent de Suzanne Collins pour insuffler un réalisme saisissant dans ses romans l'a naturellement transformée en cette jeune femme terrorisée et véritablement traumatisée. Gale reste ce qu'il est, enfin libre de laisser s'exprimer sa nature rebelle qui l'anime depuis qu'il est conscient des horreurs que le Capitole inflige aux Districts depuis plus de soixante-dix ans.
La résistance contre le Capitole, il faut le reconnaître, s'éternise un peu. Quelques longueurs alourdissent légèrement le rythme du roman, mais elles sont indispensables pour marquer l'impatience et l'inquiétude qui rongent Katniss et les autres rebelles, ainsi que l'importance d'être prudent et minutieux dans un tel soulèvement. Le final est époustoufflant et surpasse de loin mes attentes. Quelques surprises audacieuses de la part de Collins -- et de Katniss -- qui pousse le bouchon plus loin que je ne l'aurais crû.
La saga Hunger Games m'aura fait remettre beaucoup de choses en question. Cette trilogie m'a vraiment bouleversée et aujourd'hui encore, alors que je la lis à Ben (mon fiancé et fils de boulanger -- oui, je sais, c'est la classe, les coïncidences de ce genre), je la redécouvre et j'en tire de nouvelles leçons. Et j'aime encore plus le garçons aux pains.
À l'image de fils de soie qui forment une toile d'araignée, Suzanne Collins a tissé La révolte non pas avec de la soie, mais avec de la loyauté, de l'amitié, de l'amour, de la solidarité, mais aussi avec de la colère, de la soif de pouvoir, de la corruption et de la trahison. Jamais je n'aurais cru que la révolte des habitants de Panem contre le Capitole aurait une telle ampleur. Plus vraisemblablement, je ne m'attendais pas à un tel mouvement de résistance, mené par une Katniss meurtrie, agrie, et affligée par les souvenirs des précédents Jeux et la prise en otage de Peeta (qui subit seul Dieu sait quoi) par le Capitole.
Katniss a vraiment changé dans ce dernier opus. Elle n'est plus qu'une coquille vide qui n'a plus la force que de se battre dans l'espoir de sauver ce qui lui reste. Plus rien ne compte pour elle à part sauver sa famille, ses amis, Gale et Peeta. Même si elle m'a fait énormément de peine -- surtout à la toute fin -- le talent de Suzanne Collins pour insuffler un réalisme saisissant dans ses romans l'a naturellement transformée en cette jeune femme terrorisée et véritablement traumatisée. Gale reste ce qu'il est, enfin libre de laisser s'exprimer sa nature rebelle qui l'anime depuis qu'il est conscient des horreurs que le Capitole inflige aux Districts depuis plus de soixante-dix ans.
La résistance contre le Capitole, il faut le reconnaître, s'éternise un peu. Quelques longueurs alourdissent légèrement le rythme du roman, mais elles sont indispensables pour marquer l'impatience et l'inquiétude qui rongent Katniss et les autres rebelles, ainsi que l'importance d'être prudent et minutieux dans un tel soulèvement. Le final est époustoufflant et surpasse de loin mes attentes. Quelques surprises audacieuses de la part de Collins -- et de Katniss -- qui pousse le bouchon plus loin que je ne l'aurais crû.
La saga Hunger Games m'aura fait remettre beaucoup de choses en question. Cette trilogie m'a vraiment bouleversée et aujourd'hui encore, alors que je la lis à Ben (mon fiancé et fils de boulanger -- oui, je sais, c'est la classe, les coïncidences de ce genre), je la redécouvre et j'en tire de nouvelles leçons. Et j'aime encore plus le garçons aux pains.
Une très belle chronique pour un très beau livre !
RépondreSupprimerSinon, rien à voir mais je savais pas que tu étais fiancée avec ton copain ! Félicitations !
Merci ! ^^ ça fait un an déjà en plus lol
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