~ Critique ~
Gone - La faim

Gone - La faim, Michael Grant ★★★☆☆

Éditeur : Pocket
Collection : Pocket Jeunesse
Première parution : 4 mars 2010
Traductrice : Julie Lafon

Présentation de l'éditeur : Cela fait trois mois que les enfants de la petite ville californienne de Perdido Beach sont piégés dans une bulle qu'ils ont baptisée la Zone. Trois mois que tous les habitants de plus de 15 ans ont disparu. La nourriture commence à manquer, la famine s'annonce et personne n'a de solution. Bientôt des dissensions éclatent entre les " mutants ", qui développent des pouvoirs surnaturels, et les " normaux ". Le chaos s'installe en ville. Sans compter qu'un danger bien plus terrible menace les habitants de la Zone. L'Ombre, une créature inquiétante terrée dans les collines, appelle ses serviteurs. Elle s'est réveillée. Et elle a faim.

Mon avis : Je n'avais pas été franchement transcendée par le tome un, même si la lecture m'avait été assez agréable. Ce deuxième tome, à l'intrigue tout aussi prévisible que le premier, m'a fait le même effet que son prédescesseur. J'ai aimé, mais il y a un "mais". Et je pense avoir mis le doigt sur ce qui ne me va pas : c'est un monde d'enfants. Et pour une maniaque de l'ordre comme moi, l'anarchie est mon pire cauchemar.

Michael Grant nous livre un nouvel opus avec une touche d'action en moins, mais un peu plus de réflexion quand on tire les leçons des aventures de Sam et companie.  L'intrigue s'étoffe, se complexifie à la fois, et nous laisse découvrir la face cachée de l'iceberg. Une face bien plus fantastique que je m'y attendais. L'évolution de la société que les personnages tentent de construire m'a intriguée et je pense que Michael Grant a écrit les choses telles qu'elles se passeraient si une telle chose se produirait dans la réalité.

Depuis le premier tome, j'ai appris à me concentrer sur les points forts de cette série : le style d'écriture, simple mais efficace, et la richesse des détails de ce monde. J'ai eu beaucoup de mal à me rapprocher ou m'attacher aux personnages qui sont, comme je l'avais dit dans ma critique du tome un, des clichés ambulants. Les relations entre certains d'entre eux sont intéressantes, cependant, et on ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'on aurait fait à la place de Astrid ou Albert.

Trois sur cinq toujours pour Michael Grant et sa série Gone. J'ai compris à la fin de ce roman que je le conseillerais plus aux fans d'Harry Potter ou d'A la croisée des mondes de Philip Pullman. Les derniers lecteurs et lectrices innocents qui n'ont pas été corrompus par les Herondale, les Fuentes, les Cullen et companie.

Merci à Pocket Jeunesse et Maud !

~ Critique ~
Gone

Gone, Michael Grant ★★★☆☆

Éditeur : Pocket
Collection : Pocket Jeunesse
Première parution : 7 mai 2009
Traductrice : Julie Lafon

Présentation de l'éditeur : Imaginez. En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.

Mon avis : Dès que j'ai entendu parler de Gone et du monde sans adultes créé par Michael Grant, j'ai aussitôt... flippé. J'avais dernièrement lu Le jardin de ciment de Ian McEwan dans lequel justement des enfants se retrouvaient livrés à eux-mêmes. Et dans ce roman-là, les choses avaient franchement, mais alors franchement, dérapé. Dieu merci, l'auteur de Gone nous plonge dans une aventure bien plus palpitante et bien moins dérangeante.

C'est toujours déstabilisant de se retrouver dans le feu de l'action dès les premières pages, mais j'ai appris à m'y habituer et au moins, on ne piétine pas. Le roman commence alors que les adultes disparaissent et le groupe que nous allons suivre tout au long se laisse vite emporter dans l'intrigue que Grant leur réserve. C'est un groupe d'adolescents assez cliché, il faut le reconnaître, car chacun a un trait de caractère propre qui contre-balance avec celui des autres. C'est un groupe qui se complète, avec ses divergences et les leçons que tous peuvent tirer au contact les uns des autres.

Certains détails m'ont dérangée, mais il faut jouer le jeu pour en venir à bout de cet intimidant pavé. Et quand on joue le jeu, ça marche ! Malgré quelques lenteurs à certains moments, l'action est omniprésente, l'atmosphère dans lequel les personnages évoluent est mystérieuse, inquiétante et plutôt violente pour un "monde d'enfants". On se laisse emporter par quelques émotions par ci par là, mais j'aurais aimé que la flamme prenne un peu plus.

Trois étoiles sur cinq pour Gone. Pourquoi ? C'est cruel, je sais, mais ma dernière lecture est Clockwork Prince de Cassandra Clare. C'est comme un enseignant qui corrige des copies. Il suffit qu'une copie assez bonne tombe après une excellente copie pour qu'il se retrouve avec une note moins terrible que ce qu'il méritait. C'est exactement la même chose xD

Un grand merci à Pocket Jeunesse et Maud !

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