Éditeur : Fleuve Noir
Collection : Territoires
Première parution : 6 octobre 2011
Traducteur : Thierry Arson
Présentation de l'éditeur : A 25 ans, Nicodème est apprenti dans une prestigieuse académie de magie. Son maître, Shannon, un puissant mage linguiste, lui enseigne l'art délicat de lancer et de contrôler des sorts grâce à l'écriture. Mais hélas, Nicodème a un handicap de taille : il est dyslexique ! Lorsqu'un démon vient décimer les magiciens de l'académie, Shannon et son élève font l'objet d'une enquête. La cacographie de Nicodème provoque parfois d'étranges phénomènes et suscite la colère et les soupçons de sa hiérarchie...
Mon avis : Lorsque les éditions Pocket m'ont gracieusement fait parvenir Mortilège, j'ai tout d'abord été "gênée" par la couverture. Je suis assez exigeante et injuste lorsque je découvre un nouveau livre, je le sais, c'est mal. Comme le dit l'adage anglais, on ne juge pas un livre par sa couverture, j'ai donc ouvert le roman et me suis concentrée sur ce qu'il y avait à l'intérieur. Je m'empêche de penser à Harry Potter. Et je me focalise sur ce que Blake Charlton a à nous dire.
Tout comme Tolkien ou Grant (que j'ai découvert dernièrement), Charlton a bien fait les choses dans les moindres détails. Le monde de Nicodème est innovant, créé par un esprit fin et perfectionniste et plusieurs mythes auquel on peut avoir affaire dans plusieurs sagas différentes, se réunissent de façon surprenante. La plume de l'auteure est agréable, fluide et nous conduit peu à peu dans les fins-fonds de l'intrigue. Malheureusement, le lecteur se laisse peut-être trop guider à l'aveugle et se heurte aux barrières du "vocabulaire technique". J'ai été souvent distraite voire interrompue dans ma lecture par ces nouveaux mots. Dommage.
J'ai beaucoup apprécié ce thème abordé du handicap, la dyslexie. Même s'il est transposé dans un monde fantastique inventé de toutes pièces, cette histoire aide les plus jeunes lecteurs à mieux comprendre ou mieux vivre la cacographie. J'ai été touchée par ce personnage qui apprend à vivre avec cette petite faille dans son monde de sortilèges. C'était assez risqué de la part de l'auteur d'ajouter cette note plus sérieuse, plus grave, au fantastique, mais la mayonnaise prend plutôt bien. Et pour quelqu'un qui, à l'époque de sa lecture, a vu Le discours d'un roi avec George VI et son bégaiement, j'ai été d'autant plus touchée.
Deux étoiles sur cinq au final, pour un livre vraiment intéressant et divertissant, mais qui, comme le disent les éditeurs dans leurs lettres de refus, ne "correspond pas à ma ligne critique". Je conseillerais plutôt Mortilège à celles et ceux qui souffrent d'une déprime post-Harry Potterienne et veulent leur dose de magie, ou aux plus jeune, qui n'ont pas encore l'âge de se languir de dystopies et d'histoires d'amours impossibles.
Mes hommages aux éditions Pocket pour cet ouvrage magique !
Mon avis : Lorsque les éditions Pocket m'ont gracieusement fait parvenir Mortilège, j'ai tout d'abord été "gênée" par la couverture. Je suis assez exigeante et injuste lorsque je découvre un nouveau livre, je le sais, c'est mal. Comme le dit l'adage anglais, on ne juge pas un livre par sa couverture, j'ai donc ouvert le roman et me suis concentrée sur ce qu'il y avait à l'intérieur. Je m'empêche de penser à Harry Potter. Et je me focalise sur ce que Blake Charlton a à nous dire.
Tout comme Tolkien ou Grant (que j'ai découvert dernièrement), Charlton a bien fait les choses dans les moindres détails. Le monde de Nicodème est innovant, créé par un esprit fin et perfectionniste et plusieurs mythes auquel on peut avoir affaire dans plusieurs sagas différentes, se réunissent de façon surprenante. La plume de l'auteure est agréable, fluide et nous conduit peu à peu dans les fins-fonds de l'intrigue. Malheureusement, le lecteur se laisse peut-être trop guider à l'aveugle et se heurte aux barrières du "vocabulaire technique". J'ai été souvent distraite voire interrompue dans ma lecture par ces nouveaux mots. Dommage.
J'ai beaucoup apprécié ce thème abordé du handicap, la dyslexie. Même s'il est transposé dans un monde fantastique inventé de toutes pièces, cette histoire aide les plus jeunes lecteurs à mieux comprendre ou mieux vivre la cacographie. J'ai été touchée par ce personnage qui apprend à vivre avec cette petite faille dans son monde de sortilèges. C'était assez risqué de la part de l'auteur d'ajouter cette note plus sérieuse, plus grave, au fantastique, mais la mayonnaise prend plutôt bien. Et pour quelqu'un qui, à l'époque de sa lecture, a vu Le discours d'un roi avec George VI et son bégaiement, j'ai été d'autant plus touchée.
Deux étoiles sur cinq au final, pour un livre vraiment intéressant et divertissant, mais qui, comme le disent les éditeurs dans leurs lettres de refus, ne "correspond pas à ma ligne critique". Je conseillerais plutôt Mortilège à celles et ceux qui souffrent d'une déprime post-Harry Potterienne et veulent leur dose de magie, ou aux plus jeune, qui n'ont pas encore l'âge de se languir de dystopies et d'histoires d'amours impossibles.
Mes hommages aux éditions Pocket pour cet ouvrage magique !
J'avais beaucoup aimé ce livre, peut être comme tu dis une envie post HP :)
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