La forêt des damnés, Carrie Ryan ★★★☆☆
Éditeur : Gallimard
Éditions : Gallimard Jeunesse
Première parution : 11 février 2010
Traductrice : Alice Marchand
Présentation de l'éditeur : Dans le monde de Mary, il y a des vérités simples. Les Sœurs savent toujours le mieux. Les Gardiens protègent et servent. Les Damnés, revenus de la mort, ne renonceront jamais. Et il faut se méfier de la clôture qui entoure le village. La clôture qui les protège de la Forêt des Damnés. Mais peu à peu, les vérités de Mary s’effondrent et son monde est plongé dans le chaos. Un monde post-apocalyptique peuplé de zombies. Une histoire d’amour ensorcelante.
Mon avis : Je viens à peine de terminer La forêt des damnés et je préfère battre le fer tant qu'il est encore chaud car l’expérience que j'ai vécue, plongée dans ce roman dystopique, est aussi étrange que le monde de Mary lui-même. Tout au long de ma lecture, je n'ai su quoi penser de cette histoire de zombies qui menacent quotidiennement les vies des derniers êtres humains sur terre, réfugiés dans un village dirigé par une organisation religieuse, la Congrégation. Et il est dur de se faire un avis lorsqu'on a le film Le village en tête...
Je vais commencer par parler de la fin, sans en dévoiler le contenu, bien entendu. La fin du roman m'a plus plu que le roman lui-même. Le personnage principal, Mary, prend son envol et on nous laisse découvrir toute la beauté de son envie, de son attachement à ses rêves et aussi de sa douleur. Carrie Ryan a eu l'audace d'écrire une fin dont beaucoup de monde ne voudrait sûrement pas mais qui, au final, donne à La forêt des damnés une crédibilité et un réalisme angoissants. Le vrai talent d'un écrivain ne réside pas seulement dans l'art d'aligner des mots les uns derrière les autres pour donner vie à un monde, des êtres et des vies. C'est aussi avoir la volonté et la force de caractère de laisser s'exprimer le sort qui est réservé aux personnages dès qu'ils naissent dans son esprit.
Pour se concentrer un peu plus sur l'intrigue générale et les autres points "techniques", j'ai été déroutée positivement et négativement par la façon dont l'auteure a planté le décor : à la vitesse de la lumière. Et comme je l'ai déjà dit dans mes précédentes critiques, j'ai beaucoup de mal à me plonger dans un roman lorsque je n'ai pas le temps de prendre mes marques avant le début de l'action. J'aurais aimé pouvoir me familiariser davantage avec les rêves et les souvenirs de Mary, ainsi que des personnes qui l'entourent : Harry, Travis, Cass et les Soeurs de la Congrégation.
De même, le début de la fameuse "histoire d'amour ensorcelante", comme le disent les éditions Gallimard sur la quatrième de couverture, est trop soudain et reste trop superficiel pour que je me laisse attendrir. Seuls le désir et la souffrance de Mary nous laissent entrevoir l'étendue des sentiments échangés et je suis déçue que Carrie Ryan ne nous en ait pas donné davantage. J'ai la nette impression que l'intégralité du roman est à l'image de cette histoire d'amour : certains aspects vous oppressent le coeur et d'autres vous laissent sur votre faim.
Je lirai le deuxième opus, Rivage mortel, avec moins d'attentes que lorsque j'ai ouvert pour la première fois La forêt des damnés. Une chose m'a beaucoup plu en lisant sur goodreads le résumé de cette suite : Rivage mortel ouvre la porte à toutes les possibilités.
Je vais commencer par parler de la fin, sans en dévoiler le contenu, bien entendu. La fin du roman m'a plus plu que le roman lui-même. Le personnage principal, Mary, prend son envol et on nous laisse découvrir toute la beauté de son envie, de son attachement à ses rêves et aussi de sa douleur. Carrie Ryan a eu l'audace d'écrire une fin dont beaucoup de monde ne voudrait sûrement pas mais qui, au final, donne à La forêt des damnés une crédibilité et un réalisme angoissants. Le vrai talent d'un écrivain ne réside pas seulement dans l'art d'aligner des mots les uns derrière les autres pour donner vie à un monde, des êtres et des vies. C'est aussi avoir la volonté et la force de caractère de laisser s'exprimer le sort qui est réservé aux personnages dès qu'ils naissent dans son esprit.
Pour se concentrer un peu plus sur l'intrigue générale et les autres points "techniques", j'ai été déroutée positivement et négativement par la façon dont l'auteure a planté le décor : à la vitesse de la lumière. Et comme je l'ai déjà dit dans mes précédentes critiques, j'ai beaucoup de mal à me plonger dans un roman lorsque je n'ai pas le temps de prendre mes marques avant le début de l'action. J'aurais aimé pouvoir me familiariser davantage avec les rêves et les souvenirs de Mary, ainsi que des personnes qui l'entourent : Harry, Travis, Cass et les Soeurs de la Congrégation.
De même, le début de la fameuse "histoire d'amour ensorcelante", comme le disent les éditions Gallimard sur la quatrième de couverture, est trop soudain et reste trop superficiel pour que je me laisse attendrir. Seuls le désir et la souffrance de Mary nous laissent entrevoir l'étendue des sentiments échangés et je suis déçue que Carrie Ryan ne nous en ait pas donné davantage. J'ai la nette impression que l'intégralité du roman est à l'image de cette histoire d'amour : certains aspects vous oppressent le coeur et d'autres vous laissent sur votre faim.
Je lirai le deuxième opus, Rivage mortel, avec moins d'attentes que lorsque j'ai ouvert pour la première fois La forêt des damnés. Une chose m'a beaucoup plu en lisant sur goodreads le résumé de cette suite : Rivage mortel ouvre la porte à toutes les possibilités.
Ah j'avais beaucoup aimé celui-ci ! Mais je suis d'accord avec toi concernant la relation amoureuse. Il faudrait quand même que je le relise avant d'entamer le 2ème tome ^^
RépondreSupprimer@Sam : je l'ai trouvé sympa, mais ça s'arrête là, malheureusement. Je m'attendais à ce que la relation amoureuse me fasse rêver, mais je suis franchement restée sur ma faim :/ Mais le tome 2 n'a rien à voir avec le tome 1, c'est une génération plus tard, donc je pense que ça ne sera pas indispensable de le relire...
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