Le baiser de l'ange : L'accident, Elisabeth Chandler ★☆☆☆☆
Éditeur : Hachette
Collection : Black Moon
Première parution : 17 mars 2010
Traductrice : Catherine Guillet
Présentation de l'éditeur : Ivy adore les anges. Elle collectionne les petites statuettes qui les représentent et croit profondément qu'ils l'accompagnent dans les moments difficiles de sa vie. Surtout depuis que sa mère s'est remariée. Avec le père de Gregory, ce garçon étrange qui met Ivy mal à l'aise. Heureusement, Tristan, le jeune homme le plus adulé du lycée est fou amoureux d'elle. Ivy partage ses sentiments, et le bonheur lui paraît de nouveau accessible. Mais bientôt, le destin les frappe violemment.
Mon avis : J'ai toujours eu énormément de respect pour les auteurs, quelle que soit la "qualité", pourrait-on dire, de leurs oeuvres. Étant passée par là, je sais ce que représente l'écriture d'un roman, les émotions qui nous traversent, les heures de travail, notre attachement aux personnages auxquels notre imagination donne vie, ... Il n'empêche qu'Elisabeth Chandler m'a fait perdre mon temps. J'ai longtemps été attirée par le titre de ce roman avant de l'acheter et il a passé un sacré bon bout de temps dans ma bibliothèque avant que je daigne continuer ma lecture. Il me semble que j'avais lu les cinq premiers chapitres en mai et il m'aura fallu, comme vous pouvez le constater, attendre deux mois avant de lire et boucler la suite.
Ce roman m'a vraiment déplu et déçue. Même en ayant lu les critiques, qui m'avaient préparée à une histoire d'amour émouvante, attachante et fleur bleue, Tristan et Ivy manquent cruellement de crédibilité autant en tant que personnages qu'amoureux transits. D'un côté, il y a le "beau gosse" -- pour citer Lillian -- adulé de tous, courtisé par toutes les lycéennes, champion de natation et qui manque pourtant autant d'assurance que le rat de bibliothèque geek et joueur d'échecs à ses heures perdues. J'appelle ça quelqu'un de véritablement étouffé par sa modestie. Ensuite, il y a Ivy, un personnage qui n'existe que grâce aux actions et dialogues qui se déroulent autour d'elle. Ses amies, Beth et Suzanne, agissent à sa place, parlent à sa place, ... Je me serais bientôt attendue à ce qu'elles pensent à sa place. Vous comprendrez que lorsque les deux personnages principaux sont des erreurs de casting ambulantes, ils attirent l'intrigue du roman dans leur chute.
L'histoire n'est que le prologue d'un accident qui met fin à une amourette de lycée. On découvre les vies des personnages avant qu'ils ne s'éprennent l'un de l'autre, avec un récit à deux voix narratives qui ne diffèrent pas beaucoup l'une de l'autre de par la superficialité des personnages principaux. Puis, lorsque Ivy et Tristan se jettent enfin dans les bras l'un de l'autre -- moment très gênant tant ç'en est ridicule -- se succèdent les questionnements autour du seul personnage intéressant du roman : Grégory, le fils du beau-père d'Ivy. Sombre, inquiétant et imprévisible, seul Grégory aura donné du relief à l'intrigue et ses déroulements.
J'ai bien peur que Le baiser de l'ange soit, à l'instar de Hex Hall, de Rachel Hawkins, un roman destiné aux jeunes adolescentes (10-12 ans) qui y trouveront leur compte dans cette histoire aussi légère que du papier-bulle. Malheureusement, j'adore éclater les bulles du film à bulles, donc ce roman n'était forcément pas pour moi.
Ce roman m'a vraiment déplu et déçue. Même en ayant lu les critiques, qui m'avaient préparée à une histoire d'amour émouvante, attachante et fleur bleue, Tristan et Ivy manquent cruellement de crédibilité autant en tant que personnages qu'amoureux transits. D'un côté, il y a le "beau gosse" -- pour citer Lillian -- adulé de tous, courtisé par toutes les lycéennes, champion de natation et qui manque pourtant autant d'assurance que le rat de bibliothèque geek et joueur d'échecs à ses heures perdues. J'appelle ça quelqu'un de véritablement étouffé par sa modestie. Ensuite, il y a Ivy, un personnage qui n'existe que grâce aux actions et dialogues qui se déroulent autour d'elle. Ses amies, Beth et Suzanne, agissent à sa place, parlent à sa place, ... Je me serais bientôt attendue à ce qu'elles pensent à sa place. Vous comprendrez que lorsque les deux personnages principaux sont des erreurs de casting ambulantes, ils attirent l'intrigue du roman dans leur chute.
L'histoire n'est que le prologue d'un accident qui met fin à une amourette de lycée. On découvre les vies des personnages avant qu'ils ne s'éprennent l'un de l'autre, avec un récit à deux voix narratives qui ne diffèrent pas beaucoup l'une de l'autre de par la superficialité des personnages principaux. Puis, lorsque Ivy et Tristan se jettent enfin dans les bras l'un de l'autre -- moment très gênant tant ç'en est ridicule -- se succèdent les questionnements autour du seul personnage intéressant du roman : Grégory, le fils du beau-père d'Ivy. Sombre, inquiétant et imprévisible, seul Grégory aura donné du relief à l'intrigue et ses déroulements.
J'ai bien peur que Le baiser de l'ange soit, à l'instar de Hex Hall, de Rachel Hawkins, un roman destiné aux jeunes adolescentes (10-12 ans) qui y trouveront leur compte dans cette histoire aussi légère que du papier-bulle. Malheureusement, j'adore éclater les bulles du film à bulles, donc ce roman n'était forcément pas pour moi.
Bonus :
- Les tomes suivants de la saga sont Soupçons et Âmes soeurs. Une autre saga en cours, Le retour de l'ange, continue de nous raconter les aventures d'Ivy et Tristan, bien après l'accident.
Très bien trouvée la métaphore finale ;)
RépondreSupprimerEh ben, moi qui était attirée par cette jolie couverture, je vais passer mon chemin ! Merci pour ta critique <3
@Sam : hahaha j'étais pas peu fière de ma métaphore, je sais pas où je l'ai trouvée xD
RépondreSupprimerMerci d'être passée <3
Je n'ai pas du tout aimé non plus ! Trop cliché pour moi ! Je n'ai jamais lu la suite !
RépondreSupprimer@Evy : j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu mon temps en lisant ce livre ! Et c'est vrai que les clichés sont très lourds à supporter...
RépondreSupprimer